D’importants dégâts sur le plan humain et matériel
• L’attaque s’est produite dans la nuit de jeudi 23 février 2022
• D’importants dégâts sur le plan humain et matériel
• Plusieurs boutiques, magasins et maisons pillés
Boko Haram a encore frappé au moment où on l’attendait le moins. Selon plusieurs sources, dans la nuit de jeudi 23 février 2022 aux environs de 21h 40 minutes, les terroristes Boko Haram ont attaqué le village Ziler dans la commune de Koza, département de Mayo-Tsanaga, région de l’extrême nord. L’attaque des combattants jihadistes a fait d’importants dégâts sur le plan humain et matériel. Un bilan lourd car trois personnes ont été froidement assassinées. Il s’agit de :Malloum Lazare Blevene jeune à la trentaine bien sonnée
Un autre jeune à la fleur de l’âge venu d’un autre village pour un petit temps de service le nommé ILA et un père de famille d’environ 80 ans.
Plusieurs boutiques, magasins et maisons pillés, des denrées alimentaires, les produits cosmétiques, les petits et grands bétails emportés par les membres de la secte Boko Haram laissant la population dans la désolation.
En décembre dernier, au moins six civils avaient été tués et plusieurs autres blessés, , dans une nouvelle attaque de Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun, avait appris Camerounweb.com de sources sécuritaires locales.
Plusieurs terroristes de Boko Haram, lourdement armés ont fait incursion dans le village d'Assigachia dans le canton Mayo Moskota situé près de la frontière avec le Nigéria, a indiqué dans une déclaration à Anadolu le Général Bouba Dobekréo, commandant du secteur 1 de la Force Mixte Multinationale (FMM) de lutte contre Boko Haram.
« Le bilan provisoire s'élèvait à au moins six civils tués, plusieurs blessés et d'autres villageois se sont éparpillés dans la nature » fuyant les assaillants, a-t-il précisé.
L'attaque avait été confirmée par le gouverneur de l’Extrême-Nord, Bakari Midjiyawa.
La région de l’Extrême-Nord du Cameroun est le théâtre depuis février 2015 de nombreuses attaques de Boko Haram, groupe basé dans le nord-est du Nigeria voisin.
Fin avril 2015, les autorités camerounaises avaient annoncé une opération militaire régionale d’envergure dans le bassin du lac Tchad (commun au Niger, au Tchad, au Nigeria et au Cameroun) pour débarrasser la zone des «résidus» de Boko Haram.
Cette opération devait permettre «d’installer nos systèmes de sécurité» et de favoriser le retour de milliers de personnes ayant fui depuis 2015 les îles du lac Tchad, avait déclaré dans un communiqué le gouvernement camerounais, en jugeant que, même «totalement affaibli», Boko Haram continuait de représenter «une menace réelle».
