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Vol, homosexualité : un fanatique du RDPC , brise le silence et prédit le chaos

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Wed, 2 Mar 2022 Source: www.camerounweb.com

• Le détournement des deniers public dérange même au RDPC

• Un web activiste brise le silence

• Il dénonce également des pratiques sataniques


Patrick Mballa est un web activiste pro Biya. Partisan de la méthode forte pour la résolution de la crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, il fait régulièrement sur ses plateformes, la propagande des militaires et du régime Biya. Depuis quelques jours Patrick Mballa ne supporterait plus les graves crimes financiers commis par les pontes du régime qu’il a toujours soutenu. Il craint une hécatombe.

‘’Si le Chef de l'État ne jette pas en prison tous ces délinquants en col blanc, alors le Cameroun entrera dans une période d'incertitude, de chaos, d'instabilité profonde et de règlements de comptes entre clans’’, a-t-il déclaré sur sa page Facebook. Il dénonce également les déviances sexuelles de certains barons qui ne favorisent l’évolution sociale de leurs compatriotes que sous condition.

‘’Au Cameroun, pendant que l'unité de mesure du détournement de deniers public est le milliard, l'homosexualité quant elle, est devenue un ascenseur social’’, déplore –t-il. Patrick Mballa n’est pas le premier à dénoncer ces pratiques au sommet de l’Etat.

Charles Ateba racontait avant sa mort comment des cadres du régime se nourrissaient de chair fraiche

Il y a deux types de vagins sur le marché. Celui qu’on considère comme souillé, lubrifié par le sperme parce qu’on a procédé à des relations sexuelles. Ce type de vagin, perd un peu de sa valeur et il coûte moins que le vagin frais qui n’a pas fait l’objet des souillures ou de certaines manipulations sexuelles.

C’est pour des pratiques occultes, mystiques. Un vagin frais coûte trois à quatre millions, celui souillé est dans les environs de deux millions. Les sourcils coûtent vingt-cinq mille le paquet. Le cœur quand il est encore frais, coûte cinq millions. Les dents, la langue, les oreilles, les cils, chaque organe a son prix selon la qualité de la marchandise.

Dans l’enquête que nous avons faite, on remarque qu’il y a des parties prisées. Les crimes rituels faut-il le souligner, sont un phénomène mondialement reconnu par l’Unesco qui, par ailleurs, a à ce sujet, tenu un colloque au Gabon sur les crimes rituels en Afrique centrale en juillet 2005. Au Kosovo, en Grande Bretagne, les phénomènes de crimes rituels existent partout.

Le phénomène s’applique dans les rites, les cercles magico-sataniques et exotériques ; le spiritisme. Les crimes rituels obéissent aux loges, sectes et certaines pratiques. Il y a mêmes des tableaux statistiques qui font observer une prise en compte des âges, le sexe, la taille… des victimes ciblées. Dans une étude comparative que nous avons faite, entre le Cameroun et le Gabon, on se rend compte que l’on veut plus les jeunes, les gens qui ne sont pas encore souillés, parce qu’ils incarnent la pureté. Vous avez dans le livre, la photo d’un enfant assassiné au Gabon, celle des enfants Epagna dont l’âge varie entre cinq et huit ans. En plus d’aimer les jeunes, ils se régalent des petites filles.

Nous pensons qu’un phénomène de crimes rituels a déboussolé, désagrégé et endeuillé de nombreuses familles, tout le monde banalise cela, au point où, l’on pense que c’est normal. Nous ne devons pas nous taire et laisser ces abominations passer. Mon ouvrage est pédagogique ; je donne les conseils pour dire comment faire pour éviter de tomber dans les pièges des spécialistes de crimes rituels.

Comment faire pour les combattre, pour les dénoncer, les détecter. Il faut être vigilent, les propositions en termes des réponses citoyennes et les armes du combat se justifient parce que je pense que c’est au peuple qu’il revient la mission de se sauver. Il faut que dans nos villes et quartiers, qu’on organise des comités de vigilance, des coalitions contre les crimes rituels.

Que peuvent les pouvoirs publics désormais impuissants face à cette récurrence des crimes rituels

La responsabilité de protéger les vies et les biens des citoyens camerounais ; les questions de sécurité et de préservation de la paix sociales incombent avant tout au président de la République Paul Biya. Il doit prendre des mesures coercitives rigoureuses et fermes.

Au besoin il faut faire voter et promulguer une loi spéciale qui condamne les crimes rituels dans ce pays. Les auteurs doivent être punis avec un maximum de rigueur. On ne peut pas créer un tribunal spécial pour défendre l’argent, alors que l’urgence consiste davantage à la sécurisation des vies humaines plutôt qu’aux biens matériels. Il est important de repenser le contrat social entre le peuple et les gouvernants ; l’argent n’est pas plus important que le peuple.

Nous avons aussi saisi le Pape François et lui demandons de prendre une position claire contre l’homosexualité. Les homosexuels se vantent d’avoir chassé son prédécesseur. Il ne faut pas que celui-ci prenne la fuite face à ses responsabilités. Il doit instruire ses Evêques et ses représentants au niveau des Eglises surtout pour ce qui est de l’Eglise qui est en Afrique.

Nous avons aussi écrit une lettre aux jeunes camerounais qui pour la plupart sont des victimes des crimes rituels. Nous leur demandons de tenir bon, d’être courageux, d’affronter par tous les moyens les auteurs des crimes rituels. Ils doivent utiliser les technologies de l’information et de la communication.

Les photographies, les bandes enregistrées peuvent être des pièces utiles pour la dénonciation. Que les jeunes ne se résignent pas, qu’ils n’accèdent pas au renoncement, ni au découragement.

Source: www.camerounweb.com