Grégoire Owona se fait laver de part et d’autre, la raison

Grégoire Owona pense que certains camerounais instrumentalisent la grève des enseignants

Thu, 10 Mar 2022 Source: www.camerounweb.com

Grégoire Owona, le ministre camerounais du Travail et de la sécurité sociale, pense que certains camerounais instrumentalisent la grève des enseignants.

A l’heure où les camerounais pleurent la mort de Hamidou, un enseignant camerounais qui a passé 10 ans sans matricule et sans salaire, le ministre camerounais du Travail et de la sécurité sociale, Grégoire Owona vient de faire un post surprenant sur son compte Facebook. Le ministre estime que les enseignants doivent encore patienter quelques temps.

« Rendons hommage à tous les fonctionnaires qui font tant de sacrifices pour notre pays et qui travaillent parfois dans des conditions très difficiles. Dénonçons tous ceux qui instrumentalisent les enseignants et les élèves en ce moment dans le mouvement de revendications auquel le Gouvernement s’attelle à apporter des solutions dans un délai raisonnable. Comme les enseignants ont supporté des années durant, ne peuvent-ils pas accepter de supporter encore quelques semaines seulement pour le paiement de leurs droits et reprendre sans délai le chemin de l’école ? », a-t-il posté sur son compte Facebook.

Nombreux sont les camerounais qui s’insurgent contre cette déclaration d’un ministre de la République sur la toile. Mamadou Mota, premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) va alors répondre en commentaire en ces termes : « Tu es de ceux qui ont clochardisé les fonctionnaires, ton pressing mensuel c’est le salaire amélioré de 6 hauts cadres de l’administration. Vous n’avez jamais mis l’homme dans votre parti au centre de vos préoccupations, non jamais, ce qui compte c’est Paul Biya et votre train de vie princier, c’est tout. Après un scandale pareil, il est mieux pour un ministre de se taire que de dire ces mots, il a laissé une orpheline et une jeune veuve, que faites-vous d’elles ? Où est la république ? C’est où le pauvre se réfugie et non où pâturent les puissants, non. ».

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