Depuis Doha, d’autres révélations fuitent sur la guerre larvée entre Gianni Infantino et Samuel Eto’o
Africa Intelligence fait des révélations sur la relation entre les deux hommes
• Entre Gianni Infantino et Samuel Eto’o c’est le je ne t’aime moi non plus
• Les deux hommes ont des divergences sur beaucoup de choses
• Le Magazine d’investigation Africa Intelligence sort d’autres révélations
Ce jeudi 31 mars 2022, la FIFA a tenu à Doha au Qatar son 72e Congrès. A ce grand rassemblement, 210 des 211 associations membres y ont participé. Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football y également pris part, en cette qualité. Plusieurs décisions ont été prises lors de cette Assemblée générale. Seulement, un point oppose farouchement encore le président de la Fecafoot au président de la FIFA.
Selon le Magazine d’investigation Africa Intelligence, Gianni Infantino est farouchement contre Samuel Eto’o qu’il souhaiterait le voir quitter même la tête de la Fecafoot. L’autre pomme de discorde entre les deux hommes est le projet de Coupe du monde chaque deux ans.
D’ailleurs, la Fifa a écarté son projet de Mondial biennal au menu de son congrès jeudi 31mars à Doha, laissant planer le doute sur l'avenir de cette réforme qui a rencontré beaucoup d'hostilité, notamment parmi les stars du ballon rond ou les fédérations d'Europe et d'Amérique latine. « La Coupe du monde tous les deux ans n’est plus vraiment à l’ordre du jour. Il va y avoir l’assemble générale de la FIFA la semaine prochaine au Qatar. Ce n’est pas inscrit à l’ordre du jour. Je pense que le dossier est un peu oublié », expliquait le président de la Fédération française de football Noël Le Graët dans un entretien récent à RFI.
« La FIFA et la Confédération africaine de football (CAF) ne seraient pas mécontentes de voir Eto'o quitter la Fecafoot. L'ancien avant-centre est viscéralement opposé au grand projet de Gianni Infantino d'instaurer une Coupe du monde tous les deux ans, hypothéquant au passage l'avenir de la Coupe d'Afrique des nations (CAN). Eto'o est le seul à posséder le poids politique pour liguer les autres fédérations africaines contre le projet. Ainsi, le TAS peut très bien, comme il l'a fait par le passé, imposer la mise en place d'une tutelle de la CAF ou de la FIFA au sein de la Fecafoot », souligne Africa Intelligence.
« Une première bataille autour de cet enjeu avait déjà entraîné la chute, en mars 2021 de l'ancien président de la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad, sur qui Eto'o avait une grande influence, au profit du Sud-Africain Patrick Motsepe, candidat de la FIFA », précise le magazine d’investigation.
