La FECAFOOT exige des comptes
Les cadres de la Fédération camerounaise de football n’ont pas digéré la divulgation des primes perçues par les joueurs de l’équipe nationale ainsi que l’encadrement. Après avoir accusé publiquement le ministère des sports d’avoir fait fuiter les documents confidentiels, la Fecafoot monte au créneau en demandant à son tour des comptes à Narcisse Mouelle Kombi sur la gestion de la CAN 2021.
Samuel Eto’o et son staff comptent en découdre avec le ministre des sports. La Fecafoot réclame un compte rendu des dépenses liées à la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN Total Energies 2021). Invité sur les plateaux de STV, Ernest Obama, le responsable de la communication de la FECAFOOT tacle sévèrement son ministre de tutelle.
« On aurait suivi des communicants du ministère des sports sur la CRTV qui parlent de transparence (...) La CAN s'est achevée. J'attends qu'on nous publie les montants de la CAN. Qu'on nous dise combien ont les ministres des sports quand ils vont dans une compétition ; ce qu'on appelle prive de souveraineté. Qu'on la publie si des gens veulent faire de la transparence. Cette liste a été publiée pour créer un climat délétère dans l'équipe nationale de football du Cameroun parce que certains n'ont plus la mainmise, parce que les petits intérêts ont été arrêtés, parce que monsieur Eto'o est venu fermer le robinet », a-t-il indiqué.
Ce n’est pas la première fois que la Fecafoot, va humilier Narcisse Mouelle Kombi. Le membre de l’exécutif a été contraint de revoir sa copie après avoir annoncé publiquement le maintien à son poste de l’ancien sélectionneur sans consulter Samuel Eto’o.
Il y a quelques jours, le président de la Fédération camerounaise de football accusait Mouelle Kombi de manipuler « les hautes instructions » du chef de l’Etat.
« Le financement p
ublic dont bénéficient nos équipes nationales est une manifestation de la haute sollicitude du président de la République, son Excellence monsieur Paul Biya. La famille du football l'en remercie infiniment. Cependant, la mise en oeuvre des hautes instructions du chef de l'Etat ne devrait en aucun cas faire l'objet de la moindre instrumentalisation », déplore Samuel Eto’o.
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