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Me Ndoki a rencontré nuitamment un cadre du RDPC en cachette

Il s'agit de Atanga Nji

Wed, 29 Jun 2022 Source: www.camerounweb.com

• Maitre Ndoki a rencontré un cadre du RDPC

• Il s'agit de Atanga Nji

• Arlette Framboise donne une leçon de morale à l'avocate



Maitre Ndoki, la candidate qui aspire à la présidence du Mouvement de la Renaissance au Cameroun (MRC), parti de Maurice Kamto, a rencontré un cadre du RDPC en cachette.

Il s’agit du ministre Atanga Nji qu’elle aurait rencontré dans la nuit, sans bruit et quasiment en cachette. C’est ce que révèle l’activiste Arlette Framboise qui est revenue sur la rencontre et donne une leçon de morale à Ndoki.

« La vision politique ne suffit pas. La crédibilité passe avant », a écrit Arlette Framboise. « Quand Maître Ndoki est allée rencontrer Atanga Nji du rdpc dans la nuit, c'était sans bruit et quasiment en cachette. Mais pour une simple rencontre avec son président, le président de son parti le MRC, elle a fait du tapage médiatique comme pour prendre l'opinion à témoin. C'est totalement irrespectueux et méprisant pour le parti dont-elle veut curieusement présider aux destinées. Une communication chaotique et désespérante », indique Arlettre Ding.

« De fait, rencontrer tard dans la nuit les émissaires du régime qui emprisonne injustement et torture ses camarades sans associer le parti à la démarche comme elle l'a fait lors de sa rencontre avec Monsieur Atanga Nji est clairement déloyal. Or les plus grandes qualités d'un militant incluent forcément le respect des dirigeants du parti, de l'image du parti et la loyauté envers le parti. Le manque de respect et de loyauté sont 2 défauts de qualité suffisamment lourds pour faire ombrage à ce qu'on appelle vision politique. Car dans un contexte de corruption politique ou les opposants retournent habituellement leurs vestes pour se vendre au régime corrompu de Yaoundé, on ne peut plus se contenter des discours pompeux sur la "vision politique" quoique celle-ci soit importante. Dans un tel contexte de corruption des opposants politiques, la "vision politique" ne suffit plus. La crédibilité et la loyauté passent avant. Car à quoi sert la vision politique d'un opposant politique s'il doit retourner la veste après ? Notre peuple à trop souffert des retournements de veste depuis 40 ans pour qu'on continue de se contenter seulement de la "vision politique" des femmes et hommes politiques », a écrit l’activiste.

« Ce qui manque en effet au Cameroun aujourd'hui ce ne sont pas des opposants qui ont une "vision politique car même les "opposants" pro régime les plus nuls ont une vision politique", explique-t-elle. « Ce qui manque le plus au Cameroun, ce sont des opposants crédibles capables de résister de façon constante au régime autocratique de Yaoundé sans vendre leurs âmes à travers les retournements de veste. S'il y a des opposants qui continuent à croire que l'essentiel réside dans la projection d'une vision politique, je suis au regret de leur dire qu'ils sont en retard car le peuple abusé par une succession de trahisons depuis 40 ans à beaucoup changé, à beaucoup mûri et exige désormais la crédibilité comme préalable dans sa relation de confiance avec les politiques. Autrement dit, au-delà de la vision politique, le peuple exige désormais des signaux forts sur la crédibilité des femmes et hommes politiques qui espèrent leur soutien. Car c'est ce peuple qui paie toujours le plus lourd tribut dans les luttes pour le changement au Cameroun », poursuit-elle dans son analyse.

« Dans sa sortie après sa rencontre avec Monsieur Maurice Kamto, Madame Ndoki a dit que ce dernier n'est pas prêt à prêcher l'alternance en 2023. Ce qu'il faut en dire c'est que en démocratie, prêcher l'alternance dans son propre parti politique ce n'est pas demander à son adversaire de ne pas se présenter aux élections alors que les textes l'autorisent à s'y présenter. Prêcher l'alternance c'est se soumettre aux règles démocratiques en vigueur dans le parti et affronter son ou ses adversaires lors des élections organisées selon la loi électorale de ce parti. D'après cette loi que nous avons lue et présentée précédemment, la candidature de Mr Maurice Kamto pour l'élection de 2023 ne souffre d'aucune contestation possible. Et d'ailleurs sur le plan de la communication politique, contester cette candidature qui ne souffre de rien n'est pas seulement ridicule au regard de la clarté des textes, une telle contestation trahit un aveu d'impuissance devant un candidat qu'on sait ne pas pouvoir battre s'il se présente aux élections. Sinon pourquoi vouloir gagner les élections sans l'affronter ? », a conclu Arlette Framboise Doumbe Ding.

Source: www.camerounweb.com