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DRAME : une jeune étudiante se suicide avec une grossesse à Bamenda après une violente dispute

C'est un véritable drame

Tue, 5 Jul 2022 Source: www.camerounweb.com

C’est une fin assez tragique pour cette étudiante à Bamenda, chef-lieu du département du Mezam et de la région du Nord-Ouest. Elle se serait suicidée après une dispute avec sa génitrice à propos d’une grossesse.

Selon les informations, l’étudiante de première année de l'université de Bambili, Bamenda s'est suicidée. « Mbuena Tecla, qui était sous la faculté de droit et de sciences politiques, se serait suicidé après avoir eu un malentendu avec sa mère à propos d'une prétendue grossesse non désirée. Des sources disent que sa mère l'a grondée pour être tombée enceinte. Traumatisée par ce qu'elle devait faire, la jeune fille a eu recours à sa propre vie », indique la page NÄDÏS

Il s’agit d’un nouveau drame qui vient de frapper cette communauté déjà meurtrie par un conflit qui oppose les séparatistes aux forces loyalistes depuis plusieurs années.

Pour le moment, rien n’a filtré sur les suites à donner à ce suicide. Toujours est-il que la responsabilité de la maman pourrait éventuellement être engagée.



Bamenda des civils échappent à la mort après une explosion



Plusieurs civils viennent d’échapper à la mort à Bamenda capitale du Nord-Ouest. Selon plusieurs témoignages recueillis sur place les séparatistes qui auraient posé l'engin explosif visaient une camionnette militaire. "La camionnette militaire qu'ils visaient a décollé à grande vitesse après avoir manqué d'être touchée par l'appareil. C'est par la grâce de Dieu qu'aucun civil n'a été blessé, même si cela s'est produit lorsque la route était occupée par des motos et des véhicules transportant des personnes », a déclaré un habitant de Travellers, un quartier situé à une courte distance de la scène.

La même source a également indiqué que personne n'avait été blessé, mais un véhicule appartenant à un civil est tombé dans un fossé créé par l'engin explosif.

Nord-Ouest et Sud-Ouest sont le théâtre depuis 2017 d'un conflit meurtrier entre les forces de sécurité et des groupes armés réclamant l'indépendance d'un Cameroun anglophone sous le nom d'Ambazonie.

L'ONU et les grandes ONG internationales dénoncent régulièrement des exactions et crimes commis par les deux camps contre les civils.

Les civils sont les principales victimes de cette guerre qui a commencé fin 2017 après des mois de manifestations essentiellement pacifiques d'habitants protestant contre ce qu'ils estiment être une politique d'ostracisation de la minorité anglophone menée par Yaoundé.

Ce conflit a fait plus de 3.000 morts selon des bilans d'ONG qui n'ont pas été actualisés depuis au moins un an alors que le conflit s'est envenimé ces derniers mois. Il a également forcé plus de 700.000 personnes à fuir leur domicile.

En 2021, quatre hommes accusés d'être des militants séparatistes armés ont été condamnés à mort pour le meurtre de sept écoliers le 24 octobre 2020.

Ce jour-là, une dizaine d'hommes avaient pris d'assaut l'école bilingue Mother Francisca International Bilingual Academy de Kumba, dans le Sud-Ouest, et ouvert le feu sur des élèves, tuant sept enfants âgés de 9 à 12 ans. Une douzaine d'autres avaient été blessés par balle ou à coup de machette.

Le régime de l'indéboulonnable président Paul Biya, 88 ans dont plus de 39 au pouvoir, est accusé par l'opposition, l'ONU, les ONG internationales et diverses capitales occidentales de se montrer intraitable dans ce conflit et même sourd aux demandes de la frange modérée de la population et des élites qui réclament une solution fédéraliste.

Source: www.camerounweb.com