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Maurice Kamto annonce une plainte contre Amougou Belinga

Le MRC dénonce une quête de visibilité

Wed, 6 Jul 2022 Source: www.camerounweb.com

• Le journal l’Anecdote a publié fausse interview de Maurice Kamto

• Le MRC dénonce une quête de visibilité

• Une plainte contre Jean Pierre Amougou Belinga est en cours de téléchargement

Un nouveau front judiciaire pourrait s’ouvrir dans les prochains jours entre Jean Pierre Amougou Belinga et Maurice Kamto. Depuis ce matin une grande Le journal de Jean Pierre Amougou Belinga ayant mis à sa grande une, une interview de Maurice Kamto circule. Une situation qui revolte le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. « Dans la recherche de sa visibilité et le désir de booster son audimat, le journal L'ANECDOTE n'a pas trouvé mieux que de s'inventer une interview de Maurice KAMTO », ecrit Joseph Ateba, le porte-parole du MRC.

Il met d’ailleurs en garde « Maurice KAMTO n'a jamais accordé une interview au journal L'ANECDOTE. Il se réserve le droit de saisir les instances compétentes pour dénoncer cette violation flagrante de l'éthique et de la déontologie journaliste ainsi qu'une exploitation abusive de son image et celle du MRC ».

Ce n’est pas la premiere fois que le journal de Jean Pierre Amougou Belinga se lache sur Maurice Kamto. Dans son article publié jeudi 17 octobre 2019, le trihebdomadaire l’Anecdote de Jean Pierre Amougou Belinga accuse le président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) d’avoir tenté de manipuler le peuple avec son « hold-up électoral ».

Dans une interview diffusée le 16 octobre 2019 sur radio France internationale, le président du MRC tente une récupération à son compte de la crise anglophone avec au passage un tissu de mensonges maladroitement cousus de fil blanc sur le pouvoir de Yaoundé.

Les habitudes ont résolument la peau dure. Maurice Kamto, le second à l’élection présidentielle de 2018, semble résolument obstiné à manipuler le peuple camerounais et la communauté internationale. Attendu sur les accusations qui pèsent sur sa personne au sujet d’une lettre de reddition adressée au président de la République et signée de lui ainsi que de certains membres du directoire du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, l’ancien ministre délégué à la Justice opte plutôt pour le mensonge et la manipulation.

Questionné sur les conclusions du GDN, l’homme affirme : « Le dialogue attendu n’a pas eu lieu ; fallait-il attendre près de 3000 morts, quelque 1 million de déplacés internes, près de 40 000 réfugiés au Nigeria, 300 villages rasés, trois années de scolarité perdues, le pan entier de l’économie effondré pour venir servir une solution qui est contenue dans la Constitution de 1996 ? Donc II n’y a rien de nouveau. (…) Le débat attendu n’a pas eu lieu ». S’il est vrai que la crise sécuritaire dans le NOSO a fait des victimes, il est tout aussi vrai que la réalité des chiffres est bien au-delà des secrétions rhétoriques d’un politicien du dimanche, en panne de projet de société. Maurice Kamto devrait d’ailleurs, en aspirant à la gestion des affaires de la cité, présenter les sources chaudes ou froides de ses statistiques. D’autant plus, qu’en dehors du nombre d’années de rentrées scolaires manquées, le reste n’est que pure spéculation d’un esprit médiocre politique en quête de sensations.

L’on se serait attendu à le voir sur le terrain dans la partie anglophone du pays, que non ! Mais comme ce fut le cas avec les procès-verbaux, l’homme n’a rien. Aucun document, aucune preuve. Pis encore, aucune ONG de droits de l’homme n’a en effet donné ces chiffres de Kamto qui, à bien y regarder, participent de son appel de détresse de voir la communauté internationale intervenir au Cameroun. Expert en droit, celui qui revendiquait une victoire volée sait très bien qu’en cas de crise dans un état, le seuil critique pouvant provoquer une intervention étrangère est de 3000 morts. Pour se relancer politiquement au terme d’un projet de société vide de tout contenu, le leader du Mrc va tenter une récupération politicienne pernicieuse des actes des combattants sécessionnistes, lisait-on dans les colonnes du journal l’Anecdote.

Source: www.camerounweb.com