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Fuite d’une conversation téléphonique entre No Pity et des militaires camerounais (audio)

No Pity a encore tué un militaire camerounais

Fri, 8 Jul 2022 Source: www.camerounweb.com

Le général ambazonien No Pity, auteur de l’assassinat du commandant de brigade de Mbiame, Bakodock Richard ce 08 juillet 2022, a fait fuiter un extrait des conversations téléphoniques qu'il a eues avec des militaires qui tentaient d'avoir confirmation de la mort de leur chef. No Pity ayant ramassé l'arme et le téléphone du militaire abattu était l'interlocuteur des soldats lorsque ces derniers ont appelé pour avoir des nouvelles de leur chef. Après avoir compris que le commandant de bridage Bakodock n'est plus de ce monde, les militaires ont promis se venger. Leurs menaces n’ont pas du tout inquiété le très controversé combattant sécessionniste qui leur donne rendez-vous pour un violent combat.

« Qui parle ?

- Tu as tué le commandant non ?

- C'est No pity qui parle toi c'est qui ?

- Nous arrivons te chercher

- Le c**l de vos mamans ! Je l'ai tué si vous êtes courageux venez me retrouver !

-Nous allons te retrouver et allons te tuer

- Tous les jours que vous me cherchez ? Me voici au marché su vous êtes courageux, venez », ont échangé No Pity et les militaires.



Human Rights Watch

Accusée d’être un soutien aux groupes armées séparatiste des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameron, l’ONG internationale Human Rights Watch surprend plus d’un avec un rapport accablant qui détaille les exactions commises par les Ambazoniens depuis le début le début de la crise anglophone.

La recrudescence des actes de violence contre les populations civiles dans cette partie anglophone du Cameroun inquiète l’organisation de défense des droits de l’homme qui interpelle les leaders séparatistes. En effet l’année de 2022 est particulièrement meurtrière au Noso. Les séparatistes sont accusés d’avoir communs de nombreux crimes sur le compatriotes (viols de mineurs, meurtres, kidnappings..).

Human Rights Watch a partagé ses conclusions avec les représentants des trois principaux groupes séparatistes, le porte-parole et le vice-président du Ambazonia Interim Government (Sako), Christopher Anu et Dabney Yerima, le chef de la défense des Forces de défense d’Ambazonie (ADF), Capo Daniel ainsi que le président du Mouvement de libération du peuple africain, Ebenezer Derek Mbongo Akwanga. Seul Capo Daniel a répondu à Human Rights Watch.

« Des groupes séparatistes armés enlèvent, terrorisent et tuent, des civils dans les régions anglophones apparemment sans craindre d’avoir à rendre des comptes, que ce soit à leurs propres dirigeants ou aux autorités judiciaires camerounaises », a déclaré Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale à Human Rights Watch. « Les dirigeants des groupes séparatistes devraient immédiatement ordonner à leurs combattants de cesser leurs exactions contre les civils, et de livrer les combattants ayant commis des abus pour qu’ils soient poursuivis. »

Source: www.camerounweb.com