Actualités

Sport

Business

Culture

TV / Radio

Afrique

Opinions

Pays

Escroquerie : ils arnaquent plus de 9 millions à un homme dans une affaire de terrain et fuient avec l'aide des forces de l'ordre

Diallo Issa et Ngoune Mirabelle

Fri, 15 Jul 2022 Source: www.camerounweb.com

Diallo Issa et Ngoune Kenkeu Mirabelle Lauris en image ci-joint sont accusés par Kengne Fogue Hippolyte Hervé de lui avoir escroquer la somme de 9 millions 200 000 fcfa. En effet, à croire au plaignant, le 12 Juillet 2021, les nommés Diallo Issa et Ngoune Kenkeu Mirabelle Lauris lui ont pris la somme de 9 200 000 FCFA en lui promettant de lui donner une parcelle de terrain dont ils étaient propriétaires. Après avoir reçu l'argent, ils ont pris la poudre d’escampette,. Après plusieurs mois de recherches, la victime a déposé plusieurs plaintes au Chef service des Recherches Judicaires de la gendarmerie à Yaoundé. Il a confié à notre rédaction que les mis en cause ont pris fuite grâce à l'aide des forces de l'ordre, notamment la police et la gendarmerie.

Dans une requête adressée au patron de la Dgsn, Kengne Fogue Hippolyte Hervé accuse le Commissaire de Sécurité Publique du 2ème Arrondissement de la ville de Yaoundé et ses éléments d'avoir contribué à la fuite des nommés Diallo Issa et Ngoune Kenkeu Mirabelle Lauris qui font l'objet de l’avis de recherche n° 000285/DGSN/SG/SDEC/S du 23 MARS 2022 pour les faits d’abus de confiance et escroquerie en coaction du montant sus cité.

Il explique que le jour qu'il a aperçu les accusés, un pick-up de police estampillé Commissariat de Sécurité Publique du 2ème Arrondissement de Yaoundé est arrivé sur les lieux avec à son bord 2 policiers. Il leur a présenté les deux suspects, mais ils ont tardé à les embarquer. Pendant ce temps, Issa Dialo passait des coups de fils.

20 minutes après, un gendarme est arrivé et a dit aux agents de police qu'on l’a envoyé chercher les 2 suspects. Les policiers se sont opposés en disant qu’ils sont là pour la même cause et qu’ils sont arrivés en premiers.

Une demi heure après, un autre gendarme arrive se présentant comme le commandant de la brigade de Melen, et dit aux policiers qu’il est venu chercher les suspects. Les policiers, une fois de plus s’y sont opposé et ont même bloqué la voiture du suspects, puis ont appelé leur hiérarchie. C'est ainsi que le Commissaire du 2éme arrondissement de Yaoundé est arrivé sur les lieux. À son arrivé, le Commissaire trouve un capitaine de gendarmerie qui venait juste d’arriver et déclare être venu chercher les suspects.

Après avoir échangé en aparté pendant plus d’une (01) heure 30 minutes avec ce capitaine de gendarmerie, le commissaire a instruit au plaignant de suivre plutôt les gendarmes à la Brigade de Melen qui sont aussi venus pour la circonstance alors qu'ils n'ont pas été contactés par la victime. Ledit commissaire l'a convaincu en lui disant qu'ils sauront mieux gérer l’affaire en dépit du fait que le plaignant lui ait réitéré qu'il n’a jamais appelé les gendarmes pour intervention et qu'il ne saurait les suivre.

La rédaction de camerouweb.com vous propose de lire ci-dessous la lettre de dénonciation que la victime a écrite en date du 7 juillet dernier à Jean de Dieu Momo, Ministre délégué auprès du ministre de la justice, garde des sceaux.

<
Chose curieuse, chaque fois qu’ils sont interpellés par les gendarmes, les interventions affluent de partout, notamment des procureurs et les hauts gradés de la gendarmerie qui appellent les enquêteurs et exigent leur libération immédiate au mépris des multiples mandats d’amener dont ils font l’objet.

Qu’il y a quelques jours encore, j’ai aperçu mes bourreaux à bord d’un véhicule, j’ai appelé la police en intervention pour l’exécution d’un mandat à ma possession. Et lorsque la police est arrivée sur les lieux pour nous conduire au poste de police, des gendarmes ont fait irruption sur les lieux contre toute attente, pour les soustraire aux mains de la Police, indiquant qu’ils seront conduits à la Brigade de MELEN, toute chose qui va se révéler fausse par la suite.

Excellence Monsieur le Ministre, je suis à la porte de la prison avec les pressions que j’ai à cause de cet argent qu’ils m’ont pris depuis 1 an. Je ne sais plus à quel saint me vouer. C’est pour cela que je me tourne vers vous afin que vous interveniez pour que justice soit faite et je rentre en possession de mon argent.

Dans l’attente d’une suite favorable à ma requête, je vous prie d’agréer Excellence monsieur le Ministre, l’expression de mon profond respect.>>

Source: www.camerounweb.com