Maurice Kamto remporte une importante victoire après le départ de Macron

À l’issue de sa 31e session, le Conseil national de la communication a décidé de sanctionner plusieurs journalistes. Parmi eux, plusieurs faisaient partie d’une campagne de dénigrement contre Maurice Kamto. Le CNC donne raison à l’opposant.

Plusieurs journaux ont concentré leur Une sur Maurice Kamto, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) le 25 mars 2022.

« Le plaignant a saisi le Conseil, suite aux publications dans les organes susnommés, des déclarations et accusations présumées non fondées, le présentant ainsi que le parti politique qu'il dirige, comme des conspirateurs visant à déstabiliser le Cameroun. Le Conseil, après avoir établi la responsabilité des organes en cause pour manquement aux exigences professionnelles d'investigation et d'équilibre de l'information portée à la connaissance du public, a décidé de suspendre pour une durée d'un (01) mois de leur fonction de Directeur de publication et de l'exercice de la profession de journaliste au Cameroun les Directeurs de publication des organes de presse écrite dénommés « L'expression » ; « La République » ; «L'Oite » ; «Le PELICAN» ; « PERSPECTIVES d'Afrique » ; «Le Quotidien » et « Le national», a décidé le CNC.

Communiqué Issu de La 31e Session Extraordinaire by CamerounWeb on Scribd

Plusieurs journaux ont concentré leur Une sur Maurice Kamto, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) le vendredi 25 mars 2022. Ces publications avaient sciscité plusieurs réactions dans l’opinion. Le parti de Maurice Kamto a décidé de donner une suite judiciaire à cette attaque.

« Nous portons à la connaissance du public que le jeudi 21 avril 2022, le Mouvement pour la Rennaissance du Cameroun (MRC) a déposé, au siège du Conseil National de la Communication une plainte contre huit (08) journaux parus le 25 mars dernier ayant pris pour cible le MRC et son président, leur imputant notamment dans leurs titrailles des faits et insinuations dont la preuve n'existe pas, ponant indéniablement atteinte à l'honorabilité. à l'image et à la réputation de républicain et de patriote du Pr. Maurice KAMTO et du parti qu'il dirige. Les journaux l'Elite, la République et le National de M. ESSOMBA ARENA, Perspectives d'Afrique de M.MBILI Roland Parfait. Réalités Plus de M.Paul GOUARE KINDI, le Pelican de M. Jules Brice NGABO , l'Expression de Mme Marie Thérèse EZOA et le Quotidien se sont illustrés par des accusations mensongères et insinuations grotesques, malsaines et calomnieuses visant globalement à présenter le Pr. KAMTO et le MRC comme des comploteurs ennemis de la paix des déstabilisateurs allant jusqu'à leur imputer la hausse des prix des produits sur les marchés, toutes choses aux antipodes de l'éthique et de la déontologie de la pratique du journalisme et ce en violation tant des bonnes pratiques et des règles internationalement reconnues que de la législation pénale en vigueur dans le pays. Nous vous tiendrons informes de l'issue de la saisine », lit-on dans un communiqué.

Cabinet noir

Réagissant dans une tribune sur sa page Facebook, le cadre du MRC affirme : « Les cabinets noirs du régime dictatorial fonctionnent à plein régime, et tirent à boulets rouges sur leur cœur de cible : Maurice Kamto et le MRC. Lesdites officines fondent leur politique de propagande sur un modèle dictatorial de verticalité descendante, du haut (Étoudi) vers le bas (le peuple exsangue), en passant par une administration territoriale de fakenews et de lugubres officines financées à grands frais par l’argent du contribuable, outre une bande de canards(vrais-faux journaux) dont la survie dépend de leur extrémisme doublé d’une férocité à diaboliser le bon grain de l’Opposition politique. Tant pis pour eux : Maurice Kamto et le MRC sont imperturbables ».

Le régime « cynique » s’appuie sur cinq galaxies conception/exécutions de propagandistes pour étaler sa barbarie selon le secrétaire national à la communication du MRC. Au rang de ses serviles profiteurs, dit-il, un groupuscule de spécialistes de la doxosophie, ci-devant « intellectuels d’État », habités par une idéologie d’extrême droite sécuricrate, un tempérament jouissif ultra épicurien et la hargne d’assouvir leur faim d’un cahier de charges sauvages et morbides.

« Les doxosophes biyaïstes écument les plateaux de télévisions et studios de radios, la langue de bois pendante. Ils sont les véritables directeurs de rédaction de feuilles de choux nauséabondes. Ils ont cessé en réalité d’être des intellectuels, mais brandissent à tout vent leurs vrais-faux diplômes dont ils se servent comme boucliers. Pierre Bourdieu les assimile pratiquement à des parasites. « Pour moi, les doxosophes, ce sont les savants apparents de l’opinion, ou des apparences, c’est-à-dire les sondeurs et les analystes des sondages, ces gens qui nous font croire que le peuple parle, que le peuple ne cesse de parler sur tous les sujets importants. Mais ce qui n’est jamais mis en question, c’est la production des problèmes qui sont posés au peuple. » (Pierre Bourdieu) », explique le cadre du MRC.