Le ministre de la santé publique, Manaouda Malachie
Le personnel de santé des hôpitaux publics du Cameroun prépare une grève à compter du 16 Août prochain. L'information fait le tour des réseaux sociaux depuis quelques heures. À travers un communiqué, le syndicat national du personnel médico-sanitaire du cameroun annonce une grève qui va s'élargir dans tous les hôpitaux publics du Cameroun à compter du 16 août 022. Cette annonce est la démonstration que les questions liées à la santé et surtout de ceux qui exercent ce corps de métier reste encore une grosse problème de notoriété publique au Cameroun.
Ils réclament entre autres:
-L'immatriculation ,
-Les primes ,
-L'indemnité de non logement ,
-La prise en charge du personnel de santé malade et sa famille ,
-La fixation des salaires des temporaires à 75000 Frs CFA... , etc.
En effet, il est évident que les questions liées à la santé des populations devrait être l'une des priorités des gouvernements dans le monde. Le Cameroun, sans aucun doute ne devrait pas se départir de cette donnée inhérente dans la gestion de ces affaires. Le personnel qui exerce ce métier devrait dans le même ordre recevoir et percevoir ce qui leur est due, mais aussi avoir de meilleurs conditions de travail autour de leur profession. Au Cameroun, le mot d'ordre de grève qui est en cours et qui devrait être effectif le 16 août prochain illustre de forts belle manière la situation cataclysmique de ce corps de métier au Cameroun. En effet, dans la pléthore des revendications, on pourrait citer: la contractualisation ou la répudiation de tous les témporaires des formations sanitaires publiques( 27000 au total, dont 60% travaillent dans salaires, ni contrats, ni afiliation à la cnps), la reconstitution des carrières des ex-temporaires des hôpitaux publics, le refixation des salaires des temporaires à 70 000( 1-6ème catégorie) et 95000( 7-12ème catégorie) pour ne citer que celles-là. Au nombre de 14, toutes ces revendications faites par le corps du personnel sanitaire démontre à suffire que le régime ne fait pas grand chose pour améliorer leur situation et qu'il est temps de faire bouger les lignes, d'où le cri de détresse du principal syndicat de corps de métier, qui en appelle au bon sens du gouvernement.
