Femme décapitée : un illustre journaliste camerounais endeuillé et inconsolable

Meurtre au Cameroun

Tue, 23 Aug 2022 Source: www.camerounweb.com

• Le crime effroyable choque tout le monde

• La femme décapitée est bien connue dans la localité

• Elle est la tante d’un homme de média camerounais



Il y a des heures que la rédaction de CamerounWeb a informé les lecteurs du crime commis dans le quartier Biyem-Assi à Yaoundé dans la nuit de lundi 22 août 2022. A l’aide d’une machette, une femme a découpé en morceaux sa belle-sœur. Ensuite, elle a essayé de transporter le corps emballé dans une valise.

La criminelle a été arrêtée et questionnée. Elle a tout avoué. Dans une vidéo devenue virale sur internet, la dame impitoyable a laissé entendre qu’elle avait l’intention d’aller déposer le cadavre décapité dans un cimetière après l’avoir filmé et envoyé au commanditaire.

« J'étais dans une réunion dans le village de mon mari mais là je suis très endettée. J'ai rencontré un inconnu sur Facebook qui m'a demandé de tuer et de déposer le corps pour des cérémonies nécessaires pour les affaires », raconte-t-elle.

La femme meurtrière s’appelle Désiré Beyanga. Elle a tué sa belle-sœur âgée de cinquante-sept (57) ans. C’est au moment de sortir de l'hôtel qu'un employé s’est rendu compte qu'elle avait du mal à transporter la valise.

Après ça, il s’est proposé de l’aider et a trouvé que quelque chose clochait. Il a fait appel aux autres. « C’est de la nourriture », leur a essayé de dire la femme. Non convaincus, ils fouilleront la valise puis trouveront le cadavre.

Quelques heures après ce macabre évènement, le journaliste camerounais Sylvestre Nzangawo a laissé un message sur Facebook. Selon toute vraisemblance, c’est sa tante qui a été tuée par cette femme à qui elle faisait confiance.

« Ce monde plein de cruauté. Ma tante tu as fait confiance à ta belle-sœur qui t'a invitée à prendre un pot. Elle t'a attirée dans une chambre d'hôtel. Et sans crainte tu l'as suivie. Qu'est-ce qu'elle a bien pu te dire pour t'y conduire ? Dieu seul sait. Avec un sang-froid des plus déconcertants, elle t'a égorgée avec une bouteille cassée », regrette l’homme de média.

Pire, à ses yeux, « elle est calmement rentrée comme elle le témoigne dans une vidéo. Puis le lendemain sans remords, elle est revenue terminer le travail macabre en découpant ta dépouille à l'aide d'une machette pour l'emporter dans un sac. Toi Marie France Mbeya. Mama môn inône comme nous t'appelions, va, repose en paix ! Le Dieu que tu as servi t'a vengé. Ta meurtrière est aux arrêts. Speachless ».

Source: www.camerounweb.com