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Etoudi : échaudé, Ferdinand Ngoh Ngoh revoit enfin ses ambitions

Ferdinand Ngoh Ngoh veut sauver sa tête

Wed, 7 Sep 2022 Source: www.camerounweb.com

Ferdinand Ngoh Ngoh voit chaque jour, le poste de président de la République qu’il convoite tant s’éloigner de lui. Depuis le 27 juillet 2022 où Paul Biya (93 ans) a réaffirmé son intention de mener à bout son mandat actuel tout en maintenant le flou sur son avenir politique, le secrétaire général de la présidence de la République aurait revu ses ambitions à la baisse. Il ne peut d’ailleurs en être autrement. Paul Biya sème chaque jour, le doute dans le cœur de son proche collaborateur. L’autorisation donnée à Laurent Esso ministre de la justice de procéder à une audition de Ferdinand Ngoh via le Tribunal Criminel Spécial sur la gestion du fonds spécial Covid-19 a fragilisé l’homme que Jeune Afrique surnommait déjà « Monsieur le vice-président ».

Désormais Ferdinand Ngoh Ngoh a une nouvelle priorité, sauver sa tête. Son poste est stratégique et dangereux. Il le sait bien puisque nombreux de ses prédécesseurs ont connu des fortunes diverses. Sur la quinzaine de secrétaires généraux de la présidence de la République que le Cameroun a connus beaucoup ont fini en soit en prison soit en disgrâce.

« Titus Edzoa (1994-1996) a été condamné en 1997 pour détournement de fonds publics et ne sera libéré que dix-sept ans plus tard. Marafa Hamidou Yaya et Jean-Marie Atangana Mebara, tous deux condamnés en 2012 dans le cadre de la même opération anticorruption Épervier, sont toujours emprisonnés. », rappelle Jeune Afrique.

C’est ce camp qu’évite désormais Ferdinand Ngoh Ngoh. A défaut d’être le prochain président de la République, le SGPR espère désormais être dans le lot des anciens collaborateurs de Biya qui ont eu une retraite apaisée.

« Certains, bien sûr, ont réussi à quitter le poste sans dommage, voire à poursuivre leur carrière. Jean Nkuete (1986-1988, actuel secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, au pouvoir), Amadou Ali (1996-1997, désormais au Conseil supérieur de la magistrature) et Laurent Esso (2006-2011, aujourd’hui ministre de la Justice) ont conservé, à des degrés divers, la confiance du chef de l’État. », rappelle Jeune Afrique.

Source: www.camerounweb.com