Auréole Tchoumi
Auréole Tchoumi devenu un militant du RDPC présente un nouveau visage. L'homme certes très loquace et belliqueux sur les médias et réseaux sociaux, passe désormais aux menaces.
"Derrière un clavier on peut se sentir le Roi du monde. Je pense qu'il est temps que quelques-uns prennent conscience et réalisent qu'on est dans un État de droit. La tolérance est prônée en politique mais elle a des limites elle aussi", écrit Auréole Tchoumi dans une publication sur sa page Facebook.
En d'autres termes, les publications que jugera Tchoumi très déplacées recevront des réponses appropriées dont lui seul connait dans da tête bien entendu.
La publication de l'ancien communicant du MRC n'a pas plus aussi à ses followers sur sa page.
"Cette génération fera pire que la précédente, même 3 mois au RDPC, il profère déjà les menaces, jusqu'à dire ça doit s'arrêter", écrit un de ses abonnés.
"Mon beau-frère Auréole Tchoumi a passé 16 ans dans l'opposition et n'a jamais menacé. Il n'a pas deux mois au RDPC et commence à avertir. La sensation d'appartenir à une faction qui détient le pouvoir est bien hein", écrit Darling Nguevo pour sa part.
Officiellement membre du RDPC
Il annonçait qu'il a rallié le camps du RDPC, maintenant c'est acté depuis quelques semaines. Auréole Tchoumi s'est affiché il y a quelques semaines dans les couleurs du parti de Biya, après des échanges qu'il a eues avec des cadres du parti politique.
C'est une nouvelle aventure qui commence avec l'ancien communicant du MRC et de l'AFP. Après ses aventures dans les médias et dans des partis politiques d'opposions, Auréole Tchoumi a décidé de se chercher du côté du parti au pouvoir.
A la recherche de meilleures conditions de vie?
Accusé d'avoir trahi l'opposition et de s'être rangé du côté du RDPC, l'ancien cadre du MRC pique une colère et égraine une longue liste des difficultés qu'il a traversées dans sa vie de journaliste.
"J'ai travaillé dans les médias et les médias m'on perdu 14 années de ma vie. J'ai fait la morgue dans ce pays et ca on le sait. J'ai lavé des cadavres à la morgue de Bagangté, j'ai fait les champs de tomate, j'ai fait la laverie, j'ai fait le Benskin poiyr payer l'école de mon petit frère et de ma petite sœur, alors que j'étais journaliste...", peste l'ancien journaliste sur un plateau de la télévision Afrik Inform.
"Afrique 2 Radio, 8 mois sans salaire; Equinoxe, 9 mois sans salaire; DBS Télévision, 10 mois sans salaire...la plupart des vestes que j'ai portées à Equinoxe, étaient des vestes de Flavien Vallot Ndongo. Pourquoi croyez-vous que les Camerounais peuvent me juger? Ils ne peuvent pas me juger", a-t-il ajouté.
L'homme qui a rejoint le RDPC fait une suite de déclarations qui dévoile la réalité de ce que vivent les journalistes camerounais.
