Prêtres catholiques kidnappés: voici l'identité des victimes

• On en sait un peu plus sur leur identité

• Il s'agit de 5 prêtres et 2 soeurs religieuses

• 2 personnes laics sont également aux mains des assaillants

L’information a alimenté les médias ces derniers jours. Neuf (9) personnes dont 5 prêtres et 2 sœurs religieuses ont été kidnappés par des assaillants. Ces derniers ont même brulé une église catholique et laissé l’autel avant de prendre en otages leur cible.

Il s’agit certainement des individus appartenant à un groupe séparatiste mais qui n’ont pas clairement révélé leur appartenance. L’annonce a été faite dimanche par l’Église catholique au Cameroun. Selon le communiqué rendu public par la représentation du Sud-ouest de la Conférence épiscopale du Cameroun, l’église Sainte-Marie du village de Nchang a été « incendiée par des hommes armés inconnus ».

En réunion d'urgence, la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC) a fait comprendre clairement que les assaillants n’ont pas revendiqué leur appartenance à un quelconque groupe séparatiste.

Ils ont plutôt exigé de l’argent pour libérer leurs otages. Le montant exact n'a pas été communiqué. « Les ravisseurs demandent de l’argent. Ils n’ont pas dit à quel camp ils appartenaient », a confié Révérend Humphrey Tatah Mbuy, porte-parole de la conférence.

« C’est la première fois qu’on vit une telle attaque. Il y a déjà eu des enlèvements de religieux par le passé, mais c’étaient des cas isolés. Là, une attaque comme celle-là qui semble planifiée, l’église incendiée, neuf personnes enlevées, c’est un cas unique », a-t-il ajouté.

On en sait un peu plus sur l’identité de ces personnes aux mains des assaillants. Les victimes sont :

1. Fr. Elias Okorie

2. Fr. Barnabas Ashu

3. Fr. Cornelius Jingwa

4. Fr. Job Francis Nwobegu

5. Fr. Emmanuel Asaba

6. Sr. Jacinta C. Udeagha

7. Mr. Nkem Patrick Osang

8. Ms. Blanche Bright

9. Mme. Kelechukwu

Las assaillants demandent 100.000 $ pour libérer les otages. Une première offre de 50.000 $ a été rejetée par les ambazoniens qui exigent rien que le double.