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Un jeune homme frappé mortellement en voulant arrêter un homme qui bat sa femme

Le jeune homme a été frappé mortellement à la tête

Wed, 9 Nov 2022 Source: www.camerounweb.com

La violence conjugale a encore tué au Cameroun. Cette fois, ce n'est ni la femme, ni son mari qui est passé de vie à trépas. Il s'agit d'un jeune homme qui a voulu calmer l'homme en colère.

On dit souvent qu'il ne faut se mêler que de ce qui nous concerne doit tourner en boucle dans la tête des proches de ce jeune homme tué par un homme qui n'arrive pas à se maitriser. D'après des sources de la rédaction de CamerounWeb, le jeune homme a perdu la vie en séparant une violente bagarre entre 02 tourteaux dans la localité de Tiko (région du Sud-Ouest au Cameroun).

"Assistant à la bastonnade d'une femme par son copain, la victime est venue s'interposer, permettant à la femme de prendre la fuite. Mais le copain de celle-ci, furieux, se servira d'une grosse pierre avec laquelle il va assommer la victime. C'est ainsi que ce dernier rendra l'âme!", nous apprend cette source.

Les statistiques sur les femmes et les violences basées sur le genre au Cameroun sont inquiétantes. Au Cameroun 43,2% des femmes en union sont confrontées aux violences conjugales. Ce sont 39,8% et 14,5% d’entre elles qui sont respectivement confrontées aux violences émotionnelles et sexuelles.

À l’échelle nationale, 20,1% des femmes auraient été forcées lors de leur premier rapport sexuel. En tout, 56,4% des femmes en union ont été confrontées à au moins l’une de ces formes de violences. Les violences basées sur le genre sont en augmentation depuis le début de la crise dite anglophone : une consultation menée dans le sud-ouest montre que 85% des répondants pensent que femmes et filles font face aux violences, qu’il s’agisse de viol, d’abus sexuels, de violence conjugale, de déni de ressources ou d’opportunité, de violence psychologique, de violence physique ou de mariage précoce.

Les jeunes femmes du groupe d’âge 15-35 ans seraient les plus à risque. Dans la région de l’extrême nord, de février 2018 à juin 2019, 97% de cas de VBG sont déclarés par les femmes, dont environ 12% de cas sont des violences sexuelles. Dans 84 % des cas, l’auteur des violences est le partenaire intime.

Source: www.camerounweb.com