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Interrogatoire poussé : les nouvelles ne sont pas bonnes pour Aboubakary Siddiki malmené

Arrestation policière au Cameroun

Mon, 14 Nov 2022 Source: www.camerounweb.com

L’opposant camerounais, président du Mouvement patriotique du salut camerounais (MPSC) Aboubakary Siddiki a été arrêté le week-end écoulé alors qu’il se préparait à rencontrer d’autres personnes pour murir des idées. Très rapidement, la nouvelle de son interpellation a fait le tour des réseaux sociaux.

Me Emmanuel Simh a fait une publication pour mettre la lumière sur les conditions ayant conduit son client à l’arrestation et le caractère injuste de cet acte qu’il qualifie d’anormal.

Libérez Aboubakary Siddiki : la répression politique au Cameroun devient insupportable

J'ai été alerté cet après-midi, à 15h, par l'épouse de monsieur Aboubakary Siddiki, président du parti politique MPSC, arrêté peu avant par des éléments de la compagnie de gendarmerie de Bonabéri.

Joint au téléphone, mon client m'a fait savoir qu'il avait prévu de tenir une réunion avec ses camarades ce dimanche au domicile de l'un d'eux, dans ce quartier de Douala.

Arrivé sur les lieux, il lui sera signifié qu'il ne peut tenir cette réunion, fût-ce dans un lieu strictement privé, surtout que l'hôte de celle-ci sous la menace avait fermé son domicile.

Ayant obtempéré, et alors qu'il est en train de rentrer chez lui, en compagnie de ses militants, ils sont interceptés au niveau du pont du Wouri par une escouade de gendarmes qui les a violentés et les a amenés à la compagnie de gendarmerie de Bonabéri.

Finalement six personnes vont être transférées à la Police Judiciaire à Bonandjo, parmi lesquelles le Secrétaire Général du PAP, et neuf sont toujours à la compagnie de gendarmerie de Bonabéri, soumises à un interrogatoire serré.

Pour l'instant, toutes ces personnes, qui n'ont commis aucune infraction à la Loi, ne savent pas le sort qui leur sera réservé mais sont très inquiètes pour leur liberté.

De telles pratiques n'honorent pas notre pays, dont les gouvernants proclament tous les jours être en démocratie avancée.

J'en appelle en conséquence à la libération immédiate et sans conditions de mon client et de ses camarades.

L'exercice des droits politiques ne doit pas seulement être un slogan.

Source: www.camerounweb.com