Modestine Carole Yonzou
Est-elle vraiment Docteur? Les postes qu'elle a occupés au Cameroun avant son départ, les a-t-elle occupés avec des vrais diplômes? Autant de questions que se sont posées plusieurs camerounais après le clash entre Dr Modestine Carole Yonzou et Patience Emvoutou.
C'est d'ailleurs cette dernière, qui rentrée il y a quelques semaines à Yaoundé, a été à l'initiative de plusieurs enquêtes, dont les résultats l'ont amené à déposer une plainte contre Modestine Carole Yonzou pour usurpation de titre.
"L'office du baccalauréat du Cameroun vient d'attester l'authenticité de mon diplôme de baccalauréat A4 espagnol. Par conséquent, j'ai le plaisir de vous apprendre qu'une plainte à été déposée par moi-même contre Mme Tchatchouang Yonzou Modestine, pour usurpation de titre et diffamation. Car, elle a prétendu qu'elle est enseignante d'université et, elle a affirmé avec autorité que mon diplôme de baccalauréat que j'avais publié sur ma page Facebook était un faux. Donc nous l'attendons de pieds fermes au Cameroun Cette dernière ne saura prétendre que ma procédure constitue une représailles politique", écrit Patience Emvoutou.
Il y a quelques mois, Patience Emvoutou affirmait que le Dr Modestine Yonzou aurait des faux diplômes et entretiendrait un gros tissus de mensonges autour de sa personne. Emvoutou publie une série de révélations choquantes sur Dr Modestine.
"Aucune femme qui a mon parcours ne peut venir m'attaquer sur facebook. Car les vrais se reconnaissent et se respectent mutuellement. Yonzou, tu n'es pas docteur et ta vie n'est qu'un tissu de mensonges. Tu vois, je sais distinguer le réel du virtuel. Dans ma vie réelle, je vis chez moi au Cameroun. Mes enfants et moi naviguons entre l'Afrique et l'Europe. J'ai 2 entreprises en France identifiables sur Google. Quant à toi depuis 15 ans, tu t'accroches aux bribes d'images que tu vois sur Facebook pour te sentir camerounaise.
Tu t'es crée une fausse image d'opposante du régime Biya pour obtenir des papiers, ton imposture a été mise à nu. Le guinéen qui t'a épousé t'a quittée à cause des mensonges que tu racontais sur Facebook. C'est ici sur Facebook qu'il est venu t'humilier.
Tu as fait croire à Amer Kamer que tu étais riche, il s'est retrouvé entrain d'investir ses miettes pour te nourrir . Au final, il a fui la pauvre mythomane que tu es.
C'est toujours ici sur Facebook qu'il est venu t'humilier. As tu déjà vu un de mes proches me dénigrer sur Facebook ? Parce que mes proches savent que je cache la vraie personne que je suis. Sinon ma vie réelle n'est pas à ta portée.
Dans le virtuel tu es une chercheuse d'université qui gagne un gros salaire, alors que dans la vie réelle tu pointes au social.
Sinon, le respect et la considération que me vouent les internautes vient du fait que tous mes propos soient illustrés par des preuves tangibles .
Et non parce que je leur montre que je suis riche.
Quand tu regardes mes parents, tu peux comprendre que je n'ai pas trop souffert dans ma vie , pour être obnubilée par les signes extérieurs de richesse.
Yonzou, je suis sur une petite page Facebook pour me distraire avec mes proches.
Sinon, j'étais la première de toutes les classes de l'école primaire au lycée de Manjo, j'étais invitée sur un podium et 1500 élèves m'applaudissaient.
Aimée Pulchérie Fotsing et Stephy Mbonjo peuvent te le témoigner. Tous mes amis, mes anciens collègues, mes camarades d'université, mes collaborateurs de la fondation Marlène Emvoutou, sont sur ma page Facebook. Tu t'imagines ce que ça serait, si je m'inventais une vie ? Mais je n'écrirais jamais "j'ai le synchrone du premier de la classe."
Je suis pourtant la première femme du Cameroun à avoir candidaté à la présidence de la Fécafoot. Je suis la première femme de la région du sud à être présidente de la ligue régionale. Je suis la première femme à avoir été jetée en prison puis nommée aussitôt à sa sortie aux fonctions de responsabilités à la Fécafoot. C'est parce que je suis vraie. J'ai un vrai doctorat. Je suis là seule intellectuelle qui publie ses diplômes sur Facebook.
Matériellement, j'ai plus d'argent que toi. Et ce n'est pas un débat. Madame la docteure virtuelle".
