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Balle perdue : journée tragique pour des mineurs innocents confondus avec des microbes

Torture au Cameroun

Wed, 14 Dec 2022 Source: www.camerounweb.com

Ce ne sont pas des nouvelles qu’on aimerait entendre. Des enfants maltraités par les éléments des forces de l’ordre, c’est une situation honteuse à absolument condamner, peu importe ce qu’ils ont bien pu faire ou les différentes raisons qui motivent les corps habillés à agir de la sorte.

C’est un secret de polichinelle. Ce n’est pas la première fois que les droits de l’homme sont bafoués au Cameroun par les personnes qui sont plutôt charger d’assurer la sécurité et l’intégrité physique des citoyens sur le territoire, surtout s’il s’agit des enfants ou des mineurs.

Les droits de l’enfant sont une branche des droits de l'homme visant la protection spécifique de l'enfant en tant qu’être humain à part entière.

La Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) défini l’enfant comme tout être humain âgé de moins de dix-huit (18) ans.

Par conséquent, il « a le droit d'être protégé, nourri, soigné, éduqué, de s'exprimer, d'avoir des loisirs, etc. ».

Comprenant cinquante-quatre (54) articles, la Convention internationale des droits de l'enfant a été ratifiée par cent quatre-vingt-seize (196) pays membres de l'Organisation des Nations unies (Onu).

Dans les faits comme racontés par le lanceur d’alerte Boris Bertolt, « des mineurs sont torturés à la gendarmerie de la base 101 à Yaoundé ».

Le journaliste camerounais indique que « la police et la gendarmerie ont mené hier au quartier Mvan une prétendue opération de sécurité où ils ont interpellé des centaines de personnes dont plusieurs mineurs parmi lesquels des brouttiers ».

« Dans les mêmes temps, les policiers et gendarmes n’ont pas arrêté les bandits et délinquants qui sèment la terreur et sont connus. Ils ont fui la poste centrale pour se réfugier à Mvan », souligne Boris Bertolt.

On apprend que « les mineurs ont passé la nuit à la gendarmerie de la base 101 torturés et ce matin, les policiers et gendarmes demandent 15 000 francs CFA par personne pour libérer des enfants arrêtés qui n’avaient rien fait. Voilà Douala où ils sont attendus et on ne voit personne ».

Source: www.camerounweb.com