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Prison : Paul Biya épinglé sur le cas Amadou Vamoulké, l'heure de sa libération a sonné

Boris Bertolt a évoqué le cas Amadou Vamoulké

Fri, 16 Dec 2022 Source: www.camerounweb.com

En juillet dernier, lors de la libération de Basile Atangana Kouna, dans une tribune sur les réseaux sociaux, Boris Bertolt a évoqué le cas Amadou Vamoulké.

« Vraiment, ce soir j’ai pitié pour mon pays le Cameroun. Regardez cet homme, il s’appelle Amadou Vamouke, ancien DG de la CRTV, emprisonné à Kondengui. Jusqu’ici il n’y a aucune preuve du moindre détournement.

Cela fait 6 ans que Vamoulke est en détention provisoire. 6 ans de détention provisoire. C’est à dire voilà un monsieur qui passe 6 ans de sa vie en prison juste parce qu’il est soupçonné de détournement. Et depuis 6 ans aucun jugement.

Pendant ce temps, Basile Atangana Kouna poursuivi dans une affaire de 40 milliards Fcfa rembourse 1 milliard 200 millions Fcfa. Plus grave, il avait tenté de fuir et a été capturé par les éléments de la sécurité militaire au Nigéria. Basile Atangana Kouna retrouve la liberté sur instruction de ceux qui ont également envoyé en prison Amadou Vamoulké.

On ne peut pas gouverner un pays avec autant de méchanceté et croire qu’il y aura la paix. Non. Le Cameroun avec ces gens ne sera plus jamais en paix. Au contraire la situation va s’empirer. Le mal va gagner du terrain. La souffrance va s’étendre. Car, c’est le Diable qui gouverne désormais le Cameroun. Même Dieu a déjà abandonné ce pays. »

Il y quelques jours Reporters sans frontières a livré son bilan annuel du nombre de journalistes emprisonnés dans le monde. Reporters sans frontières (RSF) identifie 533 journalistes détenus dans le monde. Parmi, huit sont présentés comme les cas les plus marquants de détention de journalistes en 2022. Amadou Vamoulké, l’ancien directeur général de la CRTV, est compté parmi ceux-ci.

« Amadou Vamoulké a été conduit 137 fois de sa cellule au tribunal criminel spécial de Yaoundé depuis son arrestation en 2016, dont 57 fois en 2022. Ces audiences à répétition n’ont toujours pas abouti à un jugement . Le Cameroun figure dans le recensement des journalistes emprisonnés tous les ans depuis 2014. C’est le deuxième pays qui emprisonne le plus de journalistes dans la région, avec cinq détenus de manière arbitraire dans le cadre d’un système judiciaire opaque qui prévoit le recours à des tribunaux militaires pour poursuivre les journalistes, qui sont des civils au regard du droit international », a écrit Comité pour la protection des journalistes dans son rapport annuel.

Depuis son arrestation du 29 juillet 2016 sur la base d’accusations de détournement de fonds, l’ancien directeur général de la radiotélévision publique camerounaise (CRTV) est maintenu en détention « provisoire » et a passé plus de 2 000 jours en détention préventive à la maison d’arrêt de Kondengui à Yaoundé.

Source: www.camerounweb.com