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Succession : c'est fini pour Franck Biya à Etoudi, Macron obligé de l'abandonner

Relation France - Cameroun

Tue, 20 Dec 2022 Source: www.camerounweb.com

C’est connu de tous que le Cameroun, comme beaucoup de pays en Afrique, a des rapports privilégiés avec la République française depuis des années maintenant.

Les présidents se succèdent au sommet de l’Etat français mais les accords ne faiblissent guère. Les anciens sont renforcés et de nouveaux sont signés.

On se souvient encore de la récente visite du président Emmanuel Macron au Cameroun. L’évènement a été beaucoup médiatisé dans le monde entier.

Le leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) Paul Biya a saisi l’occasion pour s’exprimer sur les relations entre son pays et la Russie en guerre avec l’Ukraine pour des raisons géopolitiques.

Paul Biya a aussi parlé de la complicité entre le Cameroun et la France qui ne date pas d’hier. Justement, l’homme politique français Jean-Luc Mélenchon pense qu’à un moment donné, la France doit arrêter de s’ingérer dans toutes les affaires et laisser les pays se construire comme ils l’entendent.

« Si on veut être respecté, il faut être respectable », avance-t-il pour regretter le fait que le président Emmanuel Macron "voue un culte" au fils de Paul Biya, Emmanuel Franck Biya.

« Pour quelles raisons » se demande-t-il dans une vidéo qui circule actuellement sur les plateformes Facebook. Clairement, on peut voir que Mélenchon s’insurge sans autre forme de procès contre le soutien de la France à Emmanuel Franck Biya.



« Plus de cinquante (50) ans de domination d'une seule famille et clan que vous maintenez contre vents et marées. C'est pire que la situation au Tchad. Que serait votre si pauvre pays sans le pillage de l'Afrique ? Vous ne feriez pas mieux que Macron. Trêve de balivernes. Que la providence éclaire et veille », répond un Camerounais apparemment furieux que Paul Biya fasse un nombre si conséquent d’années au pouvoir et qu’on essaie aujourd’hui de le faire remplacer par son fils, comme cela s’est produit au Tchad, piétinant de passage la Constitution et les lois en vigueur.

Source: www.camerounweb.com