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NOSO/ assassinats, tortures, Kidnappings… : voici les crimes du Général No Pity et Cie en 2022

No Pity dans ses oeuvres

Fri, 13 Jan 2023 Source: www.camerounweb.com

Human Rights Watch a rendu public son rapport 2023 sur la situation des Droits de l’Homme dans le Monde. L’ONG de défense des droits de l’homme a consacré une part belle au Cameroun. En ce qui concerne de la crise du NOSO au-delà des forces, l’Organisation a mis à nu les crimes perpétrés par les groupes séparatistes dont l’un des leaders emblématique reste le tristement célèbre No Pity

« Des combattants séparatistes ont continué de tuer, de torturer, d’attaquer et d’enlever des civils. Ils ont également poursuivi leurs attaques contre les élèves, les enseignants et le système éducatif, privant des milliers d’étudiants du droit à l’éducation.Le 12 juin, des combattants séparatistes ont agressé physiquement, menacé et humilié un groupe de 11 élèves âgés de 14 à 18 ans, qui se rendaient à pied au lycée Bokova, à Buea, dans la région du Sud-Ouest. Ils ont tiré dans la jambe droite de l’un d’entre eux et ont détruit ou saisi leur matériel scolaire. », a relevé le rapport.

« Le 19 janvier, des combattants séparatistes ont attaqué le lycée public de Weh, dans la région du Nord-Ouest, enlevant cinq enseignants et blessant deux élèves au motif qu’ils n’avaient pas respecté le boycott scolaire ni contribué financièrement à leur lutte pour l’indépendance. Les enseignants ont été libérés le 24 janvier après le paiement d’une rançon.Le 12 janvier, des combattants séparatistes qui voulaient perturber le tournoi de football africain de la Coupe d’Afrique des Nations, qui s’est tenue au Cameroun du 9 janvier au 6 février, ont mené une série d’attaques dans la ville de Buea. Ils ont décrété un confinement et puni les personnes qui ne l’observaient pas. Ils ont tué par balle un chauffeur de taxi de 30 ans et un autre homme dans la zone du marché Bwitingi et tiré sur un autre homme, le blessant aux deux jambes et à l’estomac dans la zone du poste de contrôle à proximité du même marché.Le 13 janvier, des combattants séparatistes ont attaqué une plantation de caoutchouc de la Cameroon Development Corporation (CDC), une entreprise agroalimentaire publique, à Tiko, dans la région du Sud-Ouest, enlevé neuf ouvriers, dont six femmes, et mis le feu à un tracteur. Les ouvriers ont tous été libérés le 25 janvier après le paiement d’une rançon « , précise Human Rights Watch

Le 11 février, des combattants séparatistes ont mis le feu à trois dortoirs d’un internat d’enseignement secondaire réservé aux filles, le Queen of the Rosary College, à Okoyong, dans la région du Sud-Ouest.Le 5 avril, des séparatistes ont pris d’assaut le campus de l’université de Bamenda, dans la région du Nord-Ouest, tirant en l’air et semant la panique parmi les étudiants et les enseignants et provoquant une bousculade qui a blessé au moins cinq personnes. Les combattants ont attaqué l’université parce qu’elle n’avait pas respecté le « confinement » (« lockdown »), ou ordre de rester chez soi, qu’ils avaient décrété dans toute la région. Le 28 avril, des combattants séparatistes ont attaqué la station de taxis et de bus de Mamfe, dans la région du Sud-Ouest. Ils ont incendié au moins cinq voitures et tué trois hommes, accusant les employés de la station d’avoir poursuivi leur activité alors que le confinement avait été décrété.Le 30 mai, des combattants séparatistes présumés ont enlevé et tué Lukong Francis, professeur à la retraite du lycée public de Jakiri, dans la région du Nord-Ouest, et membre du parti au pouvoir, en guise de représailles pour avoir participé aux célébrations publiques du 20 mai à l’occasion de la Fête nationale de l’unité, auxquelles les groupes séparatistes sont opposés », litèon dans le rapport

« Le 10 juin, des combattants séparatistes présumés ont incendié l’hôpital de district de Mamfe, dans la région du Sud-Ouest, privant 85 000 personnes d’accès aux soins de santé.Le 16 septembre, des militants armés ont attaqué et incendié l’église Sainte-Marie de Nchang, dans le diocèse de Mamfe, et enlevé neuf personnes – dont cinq prêtres. La Pape François s’est joint à l’appel lancé par les évêques de la Conférence épiscopale de la province ecclésiastique pour la libération des personnes enlevées. Les neuf personnes enlevées ont toutes été libérées le 23 octobre », souligne Human Rights Watch

Source: www.camerounweb.com