Martinez Zogo a décidé de mettre à nu Le patron du groupe « L'Anecdote » en révélant tout ce qui est tapi dans l'ombre. Preuve à l'appui, Martinez Zogo démontre que le magnat de la presse Jean Pierre Amougou Belinga profite honteusement des largesses du régime de Yaoundé. Une enquête édifiante.
L'histoire remonte au scandale qui a opposé l'homme d'affaires et magnat des médias Jean Pierre Amougou Belinga aux agents de la Direction générale des Impôts, accusés par ce dernier d'avoir tenté lui extorquer une grosse somme d'argent. Une affaire qui avait fait des émules et les choux gras de la presse locale et même internationale pendant des mois durant. Les agents ont été tous écroués dans les geôles de la prison centrale de Nkondengui, non sans avoir été cuisinés par les caniches enragés de la télévision africaine (Vision 4) du sieur Amougou Belinga qui n'avaient pas hésité à monter au filet comme à chaque fois quand il s'agit de défendre leur patron même pour des causes perdues.
Sauf que cette fois les choses n'allaient pas se passer comme ça. Un homme et pas des moindres, le nommé Martinez Zogo, journaliste d'investigation et lanceur d'alerte en service à la radio urbaine Amplitude FM (103.3 FM) qui a fait de la lutte contre les détournements de fonds publics son cheval de bataille depuis des années. Contre vents et marées, de jour comme de nuit, Martinez Zogo fouine, traque les bandits à col blanc où qu'il se trouve et met à la disposition du public, des autorités judiciaires compétentes et même les plus hautes autorités, le compte-rendu de ces investigations.
C'est le cas de ces dernières qui mettent en évidence un homme réputé grand homme d'affaires, magnat des médias et surtout philanthrope mais qui au vu de ce qui ressort ici est un monstre, un braqueur. Selon Martinez Zogo cet homme est un bandit a Col blanc dont les actes perpétrés ne sont pas loin des crimes estimés contre l'humanité si l'on en juge des sommes faramineuses d'argent révélées ici. Tenez !
Comment un seul individu peut bénéficier en lui seul des financements de l'ordre de 46 milliards de FCFA pour les périodes allant de 2013 à 2021 effectuées par des sociétés aux natures douteuses ? Certaines étant pour la plupart des sociétés fictives appartenant aux mêmes hommes dont voici quelques noms : Ets Africa express, Trading Services, Tour d'horizon, Ets Nkoum Foufou, Ets Le progrès , Ets Ran-gers Security qui ont toutes, d'après les investigations menées par Martinez Zogo, se sont servis dans les chapitres 65, les chapitres 94 et les chapitres 57 détaillés comme suit: chapitre 65 : 21 milliards de FCFA, chapitre : 8,5 milliards de FCFA et enfin le chapitre 57: 17,3 milliards de FCFA.
Des sommes qui donnent le vertige
Martinez Zogo, allant plus loin afin de montrer la véracité du résultat de ces investigations, a ressorti les comptes bancaires dans les quels ces payements ont été effectués. Il s'agit du compte N° 100050000 101715381 00134 appartenant à la société Régionale d'épargne et de crédit et du compte N°10005 00010 05817231 000173 logé à Vision Finance, inscrit dans les livres de la société Afriland First Bank. En somme un vaste réseau où des montants faramineux d'argent ont transité durant tout ce temps. Même la cellule d'enregistrement des marchés à la Direction Générale des Impôts (Dgi) a fait le constat amer qu'aucune de ces sociétés mises en cause n'existe, tant pour ce qui est des lettres de commande ou bon de commande, et pour ce qui est du manque à gagner, il est de l'ordre de 1,9 milliards de FCFA!
Encore une fois d'après les investigations menées par Martinez Zogo, la Direction de la sécurité présidentielle ne se reconnaît pas dans certains marchés passés, ce qui porte à croire qu'il existe également chez l'homme d'affaires un réseau de faux en écriture qui consiste à imiter les signatures et documents des hauts responsables de la République.
Comme si ça ne suffisait pas, Jean Pierre Amougou Belinga a même bénéficié d'un paiement de 8 milliards de FCFA au titre des condamnations de l'Etat du Cameroun dans un contentieux qui l'aurait opposé à l'Agence forestière du Cameroun (AFG).
Sauf qu'après enquêtes menées auprès des juridictions compétentes, ce contentieux n'apparaît encore moins une décision de justice allant dans ce sens. Le paiement dans le compte bancaire N° 10005 000010 05817231 000173 appartenant à la société Vision Finance logé a Afriland First Bank pour le compte de l'AFG ont Bel et bien été effectués.