L'homme tirait à balles réelles sur les personnes qui n'étaient pas de son camp politique
Tout porte à croire que le journaliste Martinez Zogo a été assassiné sur les bases des révélations qu'il faisait dans son émission Embouteillage sur Amplitude FM et sur les investigations que ce dernier faisait dans les sphères de l'exécutif camerounais.
Ce crime crapuleux dénote d'un manque de liberté de presse et d'expression au Cameroun obligeant une bonne majorité à s'exiler pour pouvoir parler librement.
Mais pour Jean Crépin Nyamsi, c'est honteux qu'un journaliste soit tué pour ces dires et son travail. Il donne son exemple à lui et à Samuel Eto'o qui ont été brossés comme jamais par le regretté confrère dans son emission culte.
« Embouteillage de Martinez Zogo a embouteillé des personnes sans défense à Amplitude FM. Mon ralliement à Samuel Eto'o le 08 décembre 2021 a été copieusement embouteillé par Martinez Zogo.
L'homme tirait à balles réelles sur les personnes qui n'étaient pas de son camp politique et autres. C'est aussi ça, la liberté d'expression, de démocratie et de développement d'un pays.
Mon allié et moi avions passé une journée toute entière d'embouteillage sur Amplitude FM. Nos vies ont été embouteillé avec les meilleurs ingrédients du pays. Cependant, nous avons respecté cette liberté d'expression qui était excessive au-delà de l'animation et du journalisme. Jamais mon allié et moi avions cherché a rencontré l'individu pour savoir pourquoi il le faisait.
D'autres personnalités publiques Maurice Kamto, Cabral Libii, Samuel Eto'o auront individuellement et sauvagement été embouteillé sur embouteillage sans se faire justice et vengeance. Ils ont goûté à la colère du micro de beaucoup de journalistes. Mais, ces derniers ne sont jamais arrivés dans l'élimination directe des individus.
Certaines personnes doivent apprendre à supporter la critique. Au cas contraire, ils doivent éviter de jouer sur des terrains sensibles. En choisissant d'être un homme d'affaires qui gagne les marchés et bénéficie des financements publics, un politique qui s'enrichit bêtement, un jour un jour, tu seras exposé et les médias ne te feront pas de cadeaux.
Martinez Zogo était certes un animateur qui choisissait ses cibles pour embouteiller son émission. Ce qui n'était pas une bonne chose pour la déontologie du métier. Mais, quand tu deviens un animateur, un journaliste à gage pour détruire les autres, sache que tu deviens nuisible même pour les personnes avec qui tu traites aujourd'hui. Tu perds ta liberté d'expression et deviens un journaliste conditionné.
À mes frères de la presse, il faut éviter d'être les toutous des personnalités publiques. Ils vous utilisent pour détruire les autres et le jour vous n'êtes plus d'accord avec eux, vous deviendrez nuisible pour leur business parce que vous détenez beaucoup de sources de confidentialité.
Vous avez opté pour un métier noble et respectueux. Malheureusement, vous êtes maintenant les stylos de services sur commande. Pleurons Martinez Zogo maintenant et évitons les autres Martinez Zogo demain. Libérez-vous des stylos de services sur commande à cible et vous aurez des beaux jours devant vous.
Votre métier ne doit pas être un instrument de chantage et de sabotage des autres. Vous faites le plus beau métier du monde. Vous êtes le 4e pouvoir. » Jean Crépin Nyamsi
