C’est encore un coup dur pour la presse camerounaise et surtout la liberté de manifestation et d’expression. Alors que les professionnels des médias projetaient une manifestation pacifique pour rendre un hommage au journaliste Martinez Zogo, sauvagement assassiné, ils viennent de recevoir une fin de non-recevoir de la part de l’autorité administrative.
Dans une correspondance adressée à Bernard Bonga, Directeur de publication de Etoile Magazine, le Délégué départemental de la Sanaga Maritime a interdit la manifestation en question.
« Par rapport à ce message tout aussi référencié en marge et par ailleurs transféré à plusieurs foras de ce réseau social. J’ai l’honneur de vous rappeler que conformément à la Loi N°90/54 du 19 décembre 1990 relative au maintien de l’ordre, toute manifestation doit préalablement requérir et obtenir l’autorisation du chef de circonscription administrative de céans, en l’occurrence Monsieur le Sous-préfet de l’Arrondissement d’Edéa 1er Vous voudrez bien vous abstenir de tout mouvement de foule au lieu indiqué en l’absence d’autorisation y liée puisqu’il en est rien jusqu’ici, en effet, je me suis rapproché des services de la sous-préfecture d’Edea 1er pour m’enquérir de la situation », lit-on dans la note.
Plusieurs autres initiatives sont aussi menacées. C’est la tristesse et la consternation qui règnent au Cameroun