Camion Yaoundé ville propre
Les camions de l'entreprise THYCHLOF SARL bloqués à la décharge de Nkolfoulou par des grévistes pour non payement des prestations.
Depuis 48 heures déjà, les camions du tout nouvel opérateur du secteur de la collecte et du ramassage des ordures ménagères dans la ville de Yaoundé, à savoir la société THYCHLOF SARL, n'arrivent plus à déverser leurs déchets à la grande décharge de Nkolfoulou, à cause d'une grève déclancher pour la quatrième fois par les ex- collaborateurs, où encore ex-soutraitants du PDG de cette nouvelle structure, prestataire de la communauté urbaine de Yaoundé depuis quelques mois seulement, en la personne de madame Ntolo.
Bloquant ainsi, depuis hier lundi 27 février 2023, l'accès de tous les camions poubelles de la société THYCHLOF uniquement, à la décharge des ordures de la ville de Yaoundé, située au quartier Nkolfoulou, jusqu'au payement de leurs prestations par madame Ntolo, qui selon ces grévistes, a utiliser leurs camions pendant plus de 2 ans, dans le cadre de son partenariat avec la communauté urbaine de Yaoundé, qui visait le ramassage des ordures ménagères dans la cité capitale. Ceci, sans payer la totalité des factures y afférentes, avant même la création de sa propre société THYCHLOF, devenue directement partenaire de cette communauté urbaine de Yaoundé depuis quelques mois seulement.
Réclamant mordicus la totalité de leurs payements avant la levée de leur mot d'ordre de grève, ceux-ci estiment avoir été exploités abusivement par madame Ntolo, qui les met à l'écart aujourd'hui, parce qu'elle a réussi à acquérir à son propre compte, près d'une douzaine de camions déjà. Et jusqu'à présent, toutes les démarches entreprises par toutes les parties prenantes, pour le règlement à l'amiable de ce problème sont restées infructueuses, face à l'attitude catégorique de madame le PDG de THYCHLOF, qui ne veut pas lâcher du lest. Jusqu'où ira se bras de fer ? Après l'arrivée sur le marché de ce nouveau concurrent d'HYSACAM, on croyait pourtant que c'était la fin des misères dans le secteur du traitement des déchets au Cameroun. On voit bien que non !
Le véritable problème ne résiderait t-il pas sur l'imperatif du payement régulier et permanent des factures des prestataires de ce secteur d'activité, afin de pouvoir couvrir à leur tour, toutes leurs autres charges d'exploitation ? Surtout lorqu'on connaît bien toute la logistique nécessaire à déployer au quotidien pour la réalisation de ce service public de proximité.
Affaire à suivre
