Martinez Zogo a été torturé et assassiné
Les Camerounais ne se contentent pas des suspects qui leurs sont présentés dans le cadre de l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo. Ils sont de plus en plus nombreux à estimer que les commanditaires de ce crime crapuleux se retrouvent dans des cercles politiques. Pour l’analyste politique Aristide Mono, deux camps se partagent les bénéfices de ce crime. Il s’agit de celui de la ligne 94 et celui de la Task force.
« Le droit et les institutions judiciaires sont utilisés comme des instruments dans cette affaire. Pour mieux comprendre l’affaire, il faut se poser la question à savoir: à qui profite le crime ? Le crime de Martinez Zogo profite à deux camps politiques, les deux camps les plus visibles parce qu’il y en a plusieurs. Le camp de la “task Force“ et le camp de la Ligne 94 », a-t-il déclaré.
Sans le nommer, le secrétaire général de la présidence est celui qui représente le camp de la Task force. Il serait très proche de Martinez Zogo selon des sources. La mort de journaliste est pour le SGPR une occasion en or pour se débarrasser de ses adversaires politiques qui pourraient tous se retrouver derrière les barreaux d’après Aristide Mono.
L’analyste politique indique également que la mort de Martinez Zogo a rendu un grand service au camp de la ligne 94. En effet avant sa mort, l’animateur de l’émission « Embouteillages » sur Amplitude Fm faisait des investigations sur d’éventuels détournements de fonds opérés sur les lignes 94 et 65. En possessions de documents compromettants pour Amougou Belinga et son clan, il livrait à chacune de ses émissions, des informations qui détruisent l’image que les Camerounais avaient de l’homme d’affaires.
