Martin Mbarga Nguélé le patron de la police camerounaise
Une affaire de vol impliquant la citoyenne dénommée Sophie Minkeng a éclaté sur les réseaux sociaux et quelques médias ces derniers jours. Une enquête a alors été ouverte pour situer les responsabilités et savoir qui est coupable ou qui ne l’est pas et le verdict à rendre dans le dossier.
Seulement devant les forces de l’ordre chargées de l’enquête, Sophie Minkeng aurait fait une demande particulière qui n’est pas passée inaperçue. Le journaliste politique Boris Bertolt en parle, lui qui trouve que la mise en cause a des liens avec le commissaire.
« La commission d’enquête du patron de la police Martin Mbarga Nguélé était hier au commissariat du 13ème arrondissement de Douala. Suite à l’affaire de la bandite Sophie Minkeng, la commission de contrôle décidée par le Délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé était hier au commissariat du 13ème de Douala.
Les enquêteurs ont obtenu une copie du dossier dont la déposition de la présidente incarcérée injustement. Le commissaire du 13ème arrondissement Owona Patrice dit n’avoir pas pris part à cette procédure qui était pilotée par ses éléments.
Afin de permettre à la commission de faire son travail et de ne pas seulement s’appuyer sur les éléments fournis par les enquêteurs dans la mesure où ils seront biaisés, nous allons faire parvenir d’autres éléments qui attestent de plusieurs irrégularités dans cette affaire.
Un cas par exemple : devant l’enquêteur qui est visiblement proche de la bandite Minkeng, Sophie Minkeng demande à ce qu’on appelle toutes les femmes de la réunion pour qu’elles viennent se mettre à genoux devant elle et lécher ses pieds.
L’enquêteur ne dit rien. Il ne bronche pas. Et la présidente se met à genoux. Et l’enquêteur voit. Des éléments qui ne sont pas contenus dans le dossier remis à la commission de contrôle.
Tu dois de l’argent à des gens et tu demandes qu’ils se mettent à genoux devant toi pour lécher tes pieds ? Et l’enquêteur ne dit rien ? C’est contenu dans quelle procédure ? Soit c’est ton gars soit ce policier est tout sauf un bon flic », écrit Boris Bertolt.
