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Intimidation, fraude et absence de transparence… l'image de Paul Biya encore écorchée

Paul Biya est au pouvoir depuis 40 ans

Wed, 22 Mar 2023 Source: www.camerounweb.com

Souvent, les élections au Cameroun souffrent de plusieurs irrégularités. A chaque processus électoral, les forces de l’opposition pointent du doigt des irrégularités qui entachent la crédibilité des résultats. Les récentes sénatoriales n’ont pas échappé à la règle. Dans un article, Jeune Afrique revient sur les quelques irrégularités.

Pour Jeune Afrique indique que le RDPC devrait rafler tous les sièges à l’issue des sénatoriales du 12 mars dernier.

« Ce sont 100 % des sièges de sénateurs que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est en passe de remporter à l’issue des scrutins qui se sont déroulés le 12 mars dernier. C’est ce qui ressort de l’audience relative au contentieux postélectoral, qui s’est tenue ce mardi 21 mars devant le Conseil constitutionnel, dernière étape avant la proclamation officielle des résultats », confie Jeune Afrique.

« Le premier réclamait une annulation et une reprise partielle des élections, notamment dans le bureau de vote du lycée de Nanga Eboko, dans la Haute-Sanaga, et dans la région du Centre. Mafogho Inusa Petiangma, mandataire du SDF, réclamait quant à lui une annulation dans la région du Nord-Ouest pour « intimidation, fraude et absence de transparence ».

Dans ce fief du SDF, le RDPC a en effet raflé la totalité des sièges malgré une profonde crise politique et sécuritaire. Dans le troisième recours, l’UNDP sollicitait une annulation des élections dans la région de l’Extrême-Nord.Toutes ces requêtes ont donc été déclarées irrecevables par le Conseil constitutionnel.

Une décision qui confirme la victoire sans appel du RDPC, qui s’empare des 70 sièges de sénateurs qui étaient en jeu lors de cette élection au suffrage indirect. Les regards se tournent désormais vers le président Paul Biya, à qui la Constitution donne la responsabilité de nommer les 30 derniers sénateurs.

Dans la pratique, les investitures sont réservées en majorité aux hommes politiques en fin de carrière et aux chefs traditionnels. Une manière de récompenser la fidélité de ceux auxquels on peine à trouver une place au cœur du système, mais aussi de consolider des alliances, souvent sur une base tribale », a précisé Jeune Afrique.

Source: www.camerounweb.com