Maxime Eko Eko, le DGRE
La semaine dernière, les Camerounais apprenaient que le patron de la DGRE arrêté et déféré à la prison centrale de Kondengui en février, a été amené dans son bureau.
Plusieurs informations ont fuité sur la présence de Maxime Eko Eko dans son bureau. Certaines sources affirment qu'il aurait été libéré, alors que d'autres renseignent qu'il a été sorti pour une affaire urgente qu'il devrait régler, en raison de la fonction de patron de l'un des plus puissantes agences de renseignement du Cameroun.
Selon le journal Kalara, les raisons pour lesquelles le commissaire divisionnaire Maxime Eko Eko a été sorti de Kondengui et amené dans son bureau, sont qu'il devrait libérer le bureau et permettre à son adjoint de les occuper.
"A la suite d’une requête du patron par intérim de la Délégation générale à la recherche extérieure, le juge d’instruction du Tribunal militaire de Yaoundé a permis à l’ancien homme fort des lieux de récupérer ses effets personnels en même temps que le matériel de travail et certains dossiers bloqués par les scellés ont été remis à l’intérimaire. Les raisons d’un transport judiciaire à l’origine de la rumeur de la remise en liberté de l’inculpé Eko Eko", écrit notre confrère dans un article paru la semaine dernière.
"M. Monkouop Mouminou, l’adjoint au directeur de la Délégation générale de la recherche extérieure (Dgre) a désormais toutes les manettes en main pour travailler. Devenu patron par intérim de l’institution à la suite de l’interpellation du titulaire du poste, Maxime Eko Eko, dans le cadre de l’enquête ouverte pour cerner les circonstances de la disparition sauvage de Martinez Zogo, le commissaire divisionnaire a reçu ce qui lui manquait encore pour assurer efficacement l’entièreté de la fonction. C’était jeudi, 16 mars 2023, tard dans l’après-midi. Ce jour-là, le juge d’instruction du Tribunal militaire de Yaoundé chargé de l’enquête judiciaire en cours au sujet de l’affaire de l’homme des médias a en effet organisé une descente au siège de la Dgre pour la circonstance", lit-on également dans cet article publié dans le journal Kalara.
