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'Franck Biya sera président en 2025' : la voix la plus attendue vient de se prononcer

'Emmanuel Franck Biya sera le président en 2025'

Sat, 1 Apr 2023 Source: www.camerounweb.com

On soupçonne depuis un moment maintenant le fils du président Paul Biya, Emmanuel Franck Biya de nourrir des ambitions présidentielles soutenues par l’entourage de son père. Aujourd’hui, beaucoup d’observateurs affirment qu’il est aux yeux de son daron le candidat idéal à la succession. Et surtout que l’année 2025 serait le moment propice pour lui de prendre la place du plus vieux président (90 ans) en exercice dans le monde.

Tout indique que c’est vers cette possibilité (inacceptable pour beaucoup de personnes avides de l’alternance dictée par les urnes) que le pays se dirige progressivement. Au grand dam des leaders de l’opposition qui voient le danger venir de loin.

Le parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est connu pour sa capacité à tout préparer à l’avance. Si Paul Biya ne veut laisser son fauteuil qu’à son petit Emmanuel Franck Biya, on peut être sûr que tout est déjà préparé avec minutie.

L’avocat au barreau de Paris et acteur de la Société civile des réconciliateurs Me Christian Bomo Ntimbane croit que oui. Son intervention était très attendue par la population, à cause de son expérience en matière des questions liées à la politique et au droit.

Il pense que la partie de Paul Biya a tout calculé et le code électoral actuellement en vigueur est taillé pour que le fils Emmanuel Franck Biya soit le futur président de la République. A moins que les opposants décident de faire changer les choses dans le bon sens.

« Sans reforme consensuelle du code électoral, Emmanuel Franck Biya sera le prochain président de la République du Cameroun. Les appels aux inscriptions sur les listes électorales sont un pis-aller, un expédient d'une opposition abâtardie, émoussée qui a jeté l'éponge face à la résolution ferme du RDPC de conserver le pouvoir à travers Emmanuel Franck Biya.

Cette opposition fait comme si elle ne sait pas que le processus d'inscription sur les listes électorales est calibré, taillé sur mesure pour le RDPC. En effet, les Camerounais sont inscrits sur les listes électorales sur la base de leur CNI ou des récépissés de CNI.

Ce qui veut dire que le régime RDPC, à travers la délégation générale à la sûreté nationale, sait exactement le nombre de personnes potentiellement inscriptibles. Ils peuvent même déterminer les origines des différents électeurs dont les informations sont collectées lors de la délivrance de la CNI, dans la rubrique "race".

Il n'y aura donc pas plus d'inscrits que ceux qui détiennent les CNI ou les récépissés, malgré les incessants appels aux enrôlements par les partis politiques. Les oppositions d'autres pays comme la Côte d'Ivoire et la RDC ont bien compris que la sécurisation des élections se fait essentiellement au moment de l'inscription sur les listes électorales.

C'est là où tout se joue. Ainsi, au lieu de lancer des appels aux inscriptions sur les listes électorales sans efficacité, l'opposition camerounaise doit exiger, si elle a de réelles et sérieuses ambitions d'alternance démocratique, la réforme du code électoral, particulièrement sur les modalités d'inscription sur les listes électorales.

Par exemple, il doit y être réglementé que les citoyens camerounais peuvent s'inscrire sur les listes électorales avec leurs actes de naissance ou leurs CNI, passeports tant à l'intérieur que dans la diaspora. Sans cette réforme du code électoral, le RDPC et Emmanuel Franck Biya n'auront aucun écueil pour gagner en 2025 ou avant », nous livre Me Christian Bomo Ntimbane.

Source: www.camerounweb.com