Agence de régulation des télécommunications - ART Cameroun
Ça pour une coïncidence ! Les jours se suivent et se ressemblent pratiquement pour les autorités en charge de gérer efficacement le secteur des télécommunications au Cameroun.
L’Agence de régulation des télécommunications (ART) a pour missions d’assurer pour le compte de l’État, la régulation, le contrôle et le suivi des activités des exploitants et des opérateurs du domaine des communications électroniques au Cameroun.
Depuis que le mouvement « boycott citoyen par mode avion » a été lancé, l’ART est sur toutes les lèvres, avec le ministère des Postes et des Télécommunications.
Les utilisateurs des services de téléphonie mobile demandent aux dirigeants de revoir la politique pour leur éviter des tarifs excessifs et des pratiques outrageuses de la part de MTN et Orange.
Le directeur général de l'ART est le professeur Philémon Zoo Zame. Son fils est impliqué de façon incroyable dans un récent accident de la circulation comme nous en informe le lanceur d’alertes Nzui Manto.
Il écrit que « le fils du directeur général de l'ART ivre au volant provoque un accident ce matin. C'est aux environs de quatre (04) heures du matin, au volant d'une Peugeot 508 que le fils de Philémon Zame, ivre et roulant à vive allure a percuté de plein fouet un véhicule de marque Renault Duster occasionnant ainsi de nombreux dégâts ».
Cet accident n’arrange rien et lui, encore pour son père qui se retrouve avec un nouveau problème sur le dos. Les critiques fusent actuellement de tous les côtés.
« Ivre au volant c’est six (06) mois de rétention de permis ainsi qu’une privation de liberté pour vingt-quatre (24) heures ou quarante-huit (48) heures en cellule de dégrisement puis audition… et tous les dommages occasionnés à ses frais. L’assurance décline toute responsabilité en cas d’ivresse au volant mais ça c’est dans un pays civilisé », rappelle un citoyen.
Une autre personne s’exclame que « le mode avion tel le jujube fait déjà ses effets. Les datas des abonnés MTN et Orange volés avec la complicité de l'ART dont son père est le directeur le purgent déjà ». Affaire à suivre.
