Des soldats tués par les ambazoniens
Il y a vingt-quatre (24) heures, trois (03) soldats ont été tués à Matouke, village de la région du Littoral au Cameroun situé dans la commune de Mbanga. Ils étaient au mauvais moment au moment endroit et la conséquence a été dramatiques.
De nouvelles précisions que nous avons reçues, nous indiquent que ces soldats sont morts pour rien. La chaîne de commandement a décidé qu’ils devaient se rendre dans la zone marquée par de fortes rebellions des combattants séparatistes.
Le lanceur d’alertes Nzui Manto a publié tel que reçu un témoignage sur la situation : « Bonjour. Je viens vers toi pour faire une dénonciation suite à ta publication sur l'assassinat par les ambazoniens des trois (03) hommes en tenus ce jour.
En effet parmi ces hommes en tenue figure un policier, qui n'était pas censé être là-bas parce qu'aucune note de service ne l'y envoyait. Mais dans les notes de service désignant les policiers affectés à Matouke il y a un inspecteur qui a refusé d'y aller.
Et c'est où l'un des propriétaires du pays a contraint le jeune à partir sans aucune note le désignant à cet effet. C'est ce jeune en image (à droite sur la photo, ndlr) qui a été tué ce jour. Note portant désignation des fonctionnaires à cet effet et tous sont des IP. Celui décédé était GPX2 ». La source a ajouté en effet un document officiel qui prouve ce qu’il dit.
Dans un autre post, Nzui Manto a réussi à identifier une autre victime : « Le policier Assomo Mveng, GPX2 fait partie des trois (03) éléments des forces de défense et de sécurité abattus ce jour au poste de Matouke lors d'une attaque d'ambazoniens ».
L’informateur précise que six (06) soldats ont trouvé la mort dans la région de l'Extrême-Nord il y a moins de cinq (05) jours lors d'une attaque de Boko Haram. Aujourd'hui, trois (03) autres tombent face aux ambazoniens ».
Donc « neuf (09) soldats tués en l'espace d'une semaine et Paul Biya n'adresse même pas le moindre mot à leurs familles. Tant qu'il porte son boubou rose et mange son gâteau sa part dedans c'est quoi ? », s’interroge Nzui.
