Des voisins suspectent le petit ami de Victorine d’être
Les Camerounais ont appris avec désolation la découverte de la dépouille en décomposition de la jeune Victorine Manga, fille de Sa Majesté JEAN-MARC MANGA à Odza, dans l’arrondissement de Yaoundé 4. Selon les informations rapportées par le journal Mutations, la victime a subi des violences sexuelles avant d’être étranglée.
Des voisins suspectent le petit ami de Victorine d’être à l’origine de la mort de cette dernière. Le jeune couple s’était violemment disputé quelques jours avant la découverte macabre.
«Elle se serait disputée très violemment avec son gars et celà s'était soldée par une bagarre et après un moment de silence total jusqu'à 3 jours plus tard avec la découverte macabre, indique la source qui précise que le gars a carrément bâclé la porte à clé en laissant son cadavre depuis vendredi »
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L’on apprend sur place que les parents de la défunte «étaient là ce matin (2 mai). Ils sont arrivés hier (1er mai) autour de 22h. ils ont pris le corps de leur enfant et sont rentrés chez eux à Mfou. Il est fort probable que la jeune femme soit déjà inhumée au moment où je vous parle, parce qu’elle était déjà en état de décomposition», confie un gérant d’un bar situé non loin du domicile de Victoire Manga. L'alerte a été donnée par le voisinage qui étouffait à cause des odeurs qui se dégageaient de la chambre de la victime.
«C’était grave. Le corps empestait. On a appelé les sapeurs-pompiers qui étaient là hier (1er mai) aux environs de 19h. après eux, les gendarmes sont venus, puis les policiers. Ils ont fait le constat. Par la suite, ils ont appelé un médecin qui travaille à l’Hôpital district de Mfou qui a examiné le corps», rapporte le propriétaire de la mini-cité. A en croire le bailleur, le rapport du médecin légiste fait état de ce que, la jeune femme, visiblement la vingtaine, « présentait des traces d’une violence physique. Elle a été victime de coups et de torture ». « Quand on a ouvert sa chambre, ses effets étaient éparpillés. Vous comprenez toute suite qu’il y a eu une bagarre. Et qu'elle a cherché à se défendre à un moment », ajoute le bailleur.
Le père de la défunte est un chef traditionnel de 2e degré. « Il est le chef du groupement Dibene. Une localité située dans l’arrondissement de Mfou », confie notre source. Il faut savoir que la regrettée Victoire M. avait intégré cette mini-cité, il y a seulement huit mois. «Je ne pense pas qu’elle était élève ou étudiante. Mais une chose est vraie, elle payait régulièrement son loyer. Je n’ai jamais eu de problème avec elle, concernant le contrat qui nous lie », conclut-il.
Il faut dire que, depuis le début de cette année, les crimes de sang ne sont plus un fait nouveau. Cette autre découverte vient simplement rallonger la longue liste d’assassinats, après ceux de Nanga Eboko où, une femme a été égorgée avec cinq membres de sa famille.
