Barbarie policière
Les affrontements entre les corps habillés et les civils deviennent de plus en plus nombreux pour une raison ou pour une autre. À l’issue de ces confrontations brutales, il y a des coups et blessures infligés, et parfois des décès surviennent de suite de ces violences.
Le lanceur d’alertes Nzui Manto a choisi d’appeler cette situation macabre la « saison des assassinats au Cameroun ». Il informe qu’un nouveau fait choquant s’est produit à Yaoundé au quartier Mvan.
Là-bas, « un officier de police assisté par ses enfants tabasse à mort un jeune qu'il accusait d'avoir rodé autour de son véhicule ».
La source détaille que « la ville du sang et de l'ignominie Yaoundé vient de faire à nouveau une innocente victime. L'officier de police Ndoudoumou Justin accusant le jeune Messanga Ondoua Samuel d'avoir rodé autour de sa voiture, s'est rendu au domicile de ce dernier lorsqu'il était vingt-trois (23) heures ».
En effet, « le fonctionnaire de police accompagné de ses enfants a extirpé de la maison la victime, puis vont le rouer de coups jusqu'à ce que mort s'en suive ».
Nzui Manto ajoute que « voici la nature bestiale et barbare de ceux qui sont chargés d'assurer la sécurité des Camerounais. Des criminels ramassés dans les fonds des villages à qui aucune notion de la République n'a été inculquée. Justice pour Messanga Ondoua Samuel ».
