Un enfant dans la mine d'or de Batouri
Le phénomène des Chinois qui exploitent, en violation des droits de l'homme, du travail et de l'Environnement, des mines d'or et d'autres pierres précieuses est bien connu des Camerounais. Mais j'jusqu'ici, l'on n'a pas encore réussi à mettre des images sut le phénomène.
Notre compatriote Georgie Massi Ngakele ayant reçu des informations à propos de ce phénomène, a décidé d'aller constater par lui même ce qui se passe à Batouri.
La découverte qu'il a pu enregistré avec un appareil photo, le laisse sans voie. Femmes, hommes et surtout des enfants plongent dans les eaux, dans la boue et exposés à des produits très cancérigène et très nuisibles pour la santé, à la recherche de l'or.
Il partage son impression, et surtout les images qu'il a pu enregistré sur la mine d'or à Batouri.
"Alerté par des jeunes natifs de BATOURI, j'ai pris sur moi, ce weekend, la responsabilité de vérifier et de constater ce qui se disait depuis belle lurette. En compagnie constante des jeunes Éric Dipo et Ronny , j'ai pris la mesure de de cette abomination qui perdure sur nos terres : l'esclavage moderne! Dans une mine d'or exploitée par des Chinois, de très jeunes jeunes enfants, des femmes enceintes font office d'esclaves dans des mines d'or ! Un spectacle digne des romans de Charles Dickens et d'Emile Zola! Ces chinois utilisent les agréments délivrés aux Nationaux. Des horaires de travail (esclavage en réalité) insoutenables (06h/ 18h), exposition au mercure (bonjour les cancers et autres pathologies graves et rares), ensemble la détérioration de l'écosystème) !!! C'est non sans dangers que j'ai pu effectuer des prises de vue, car des contremaîtres agressifs jouent les cerbères, le tout sous le regard complice et approbateur des autorités locales. D'ailleurs notre présence nous a valu des menaces claires et précises. La Nature ( rivières, Forêts ) est polluée par l'exposition permanente et continue au mercure. Si rien n'est fait, nous aurons affaire D'ICI les prochaines années à une augmentation drastique des cas de maladies rares et à la disparition de la faune et de la flore dans cette partie de la région de l'Est Cameroun", écrit Georgie Massi Ngakele.
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