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Adultère après la messe : une femme prise en flagrant délit à Douala, le mari déchaîne sa fureur

Il fonce vers les deux amants, bondit sur sa femme

Jeu., 25 Mai 2023 Source: Cameroon Tribune

Elle a beaucoup saigné en ce jour du Seigneur. Elle, c’est Angeline M., 39 ans, secrétaire de direction, épouse et mère de quatre enfants, surprise par son mari dimanche dernier dans une situation compromettante non loin du carrefour Saint-Michel (arrondissement de Douala III). Mais tout commence environ deux mois plus tôt.

Angeline, qui fréquente une église au quartier Nylon, y fait la connaissance d’un homme, cadre d’entreprise vivant à Edéa, et régulier à la messe de dimanche 8h dans ce lieu de culte. Assez vite, les deux fidèles tombent dans l’infidélité. Désormais, le dimanche après l’office religieux, la femme traîne un peu avant de retrouver son foyer.

A un moment, le jeu est découvert par une amie et collègue d’Angeline, qui habite d’ailleurs Ndogbong (Douala III) comme elle, et fréquente aussi l’église de Nylon. Ladite amie désapprouve cette relation extra-conjugale. Angeline finit par lui dire qu’elle a compris et promet d’arrêter… Ce qu’elle ne fera pas.

Ce dimanche 21 mai, le « film » recommence. L’épouse et son amant sont à la messe. Et comptent bien, au sortir de l’église, engager des activités peu catholiques. L’amie d’Angeline la verra se diriger vers la voiture de l’homme d’Edéa, garée généralement aux abords de la passerelle (voie piétonne) érigée sur la route, entre le carrefour Saint Michel et le Douala Grand Mall. Elle l’appelle au téléphone mais Angeline ne décroche pas. L’amie estime que c’en est trop et décide de tout dire au mari…

Hervé M., le concerné, va justement l’appeler un peu plus tard ce même dimanche. L’homme, cadre d’entreprise âgé de 54 ans, dit à l’amie de son épouse qu’il ne parvient pas à joindre celle-ci. Il se trouve que la femme de ménage étant de repos, les enfants sont affamés parce qu’Angeline n’est toujours pas rentrée leur préparer à manger. L’amie de l’épouse dit au mari qu’à ce propos, il faut qu’ils se voient et discutent…

Quand Hervé M. arrive à Saint Michel en fin d’après-midi, il est amplement renseigné. Au point de savoir dans quel hôtel son contrat de mariage reçoit régulièrement des coups de canif.

Il se poste à bonne distance et attend. Vers 18h45, un couple sort de l'établissement. Hervé M. reconnaît la tenue portée par son épouse ce matin. Angeline et son amant se mettent à marcher, non sans se gratifier de quelques attouchements. Hervé les suit, gardant de la distance et son sang-froid. Puis le couple adultère s'arrête devant une voiture. Et Hervé voit Angeline donner un baiser à l'autre homme. Là, ses dernières bribes de self-control s'effondrent : il fonce vers les deux amants, bondit sur sa femme qu'il empoigne par les cheveux (ou, en tout cas, par les tresses), en hurlant son prénom. L'amant, qui a tout compris, bondit aussi. Mais dans sa voiture, qu'il démarre à toute vitesse pour s'enfuir.

C'est un commissaire de police de passage qui mettra fin au calvaire d'Angeline, battue, traînée sur le bitume et injuriée par son mari, dont la carrure dissuadait des témoins d'intervenir. Angeline a été conduite dans un hôpital de la place, et son époux, dans un premier temps, au poste de police du carrefour Saint Michel. Il va en être extrait un peu plus tard, pour aller payer les soins de santé de sa moitié.

Source: Cameroon Tribune