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Humiliation : le Sous-préfet de Douala 1er et ses agents bloqués devant le siège du GICAM (vidéo)

Image illustrative

Tue, 30 May 2023 Source: www.camerounweb.com

Une décision surprenante a secoué le Groupement Interpatronal du Cameroun (GICAM) alors que le Sous-préfet de Douala 1er, détenteur de l'autorité de l'État dans cet arrondissement, s'est vu interdire l'accès au siège de l'organisation où se tenait une réunion publique illégale. La vidéo de cet incident est rapidement devenue virale, mettant en évidence les tensions et le désordre qui règnent au sein du GICAM. Dans le même temps, des développements récents liés à la fusion GICAM-ECAM ont également attisé les controverses au sein de l'organisation.

Lors d'une consultation qui s'est tenue vendredi dernier, le comité des sages du GICAM a rendu son verdict sur la fusion GICAM-ECAM. Toutefois, un procès-verbal rendu public suscite des différends au sein de l'organisation. Selon ce procès-verbal, le comité des sages aurait demandé à Celestin Tawamba de suspendre immédiatement toute activité liée à la fusion entre le GICAM et l'ECAM. Cependant, Henri Fosso, président de FIMEX et membre du comité des sages, affirme que cette version est fausse. Selon lui, lors de la réunion, il n'a jamais été question d'empêcher la fusion entre le GICAM et l'ECAM. Cette divergence d'interprétation des événements soulève des interrogations sur la cohérence et la transparence des délibérations au sein du GICAM.

Henri Fosso, en tant qu'ancien vice-président du GICAM, exprime son désaccord avec le procès-verbal qui ne reflète pas, selon lui, les échanges réels et la nature statutaire du comité des sages. Il déclare que les délibérations falsifiées portent atteinte à l'image et à la crédibilité des sages, qui devraient être garants de l'intégrité de l'organisation. Il souligne également que les divergences d'opinions au sein du patronat sont normales et que le débat démocratique doit être respecté au sein du groupement. Cependant, il insiste sur le fait que les sages ne doivent pas se substituer aux organes élus du GICAM, soulignant ainsi l'importance de respecter les procédures statutaires et morales.

L'interdiction d'accès du Sous-préfet de Douala 1er au siège du GICAM et les controverses entourant la fusion GICAM-ECAM mettent en évidence le désordre et les divergences internes au sein de l'organisation. Les déclarations d'Henri Fosso, membre du comité des sages, soulignent les préoccupations quant à l'intégrité des délibérations et à l'image des sages au sein du GICAM. Il est essentiel de résoudre ces divergences et de promouvoir la transparence et la démocratie au sein de l'organisation pour préserver son rôle et son influence en tant qu'acteur clé du monde des affaires au Cameroun.

Source: www.camerounweb.com