Les masques sont tombés: un cadre du MRC offre la dose adulte à Franklin Nyamsi

Frankin Nyamsi.png Prof Franklin Nyamsi

Fri, 14 Mar 2025 Source: www.camerounweb.com

Il aurait pu continuer à tromper les internautes et continuer impunément dans le mensonge. Mais malheureusement pour Franklin Nyamsi que internet et les réseaux sociaux ont tout enregistré. Ses vérités, ses contre-vérités, ses mensonges et toutes les incongruités qu'il raconte et qui disent mieux sur sa personne.

Dans une tribune, Kand Owalski, un Camerounais très proche du MRC a déshabillé l'enseignant de lycée, Franklin Nyamsi que beaucoup semblaient prendre au sérieux, alors que…

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"Valsero vous a traité d’intellectuel à gage, et vous en avez été choqué. Pourtant, il n’a fait que vous peindre sous votre vrai jour : vous êtes un mercenaire de la pensée, un homme qui vend ses convictions au plus offrant. Que cela vous offusque n'a rien d'anormal. Qui est déjà tombé amoureux de la laideur de son âme ?

Vous dites que s'il « faut parler, nous allons parler», alors parlons. Mais apprenez-nous enfin quelque chose qu'on ignore. Car ressasser en boucle que Maurice Kamto a été ministre sous Paul Biya pendant sept ans est un argument aussi usé que votre crédibilité. Les Camerounais n’ont pas besoin de vous pour savoir qui a gouverné leur pays. Ce n'est donc pas une information, mais une ritournelle lassante, psalmodiée comme un perroquet épuisé par le poids de sa propre insignifiance.

En 2017-2018, vous vous la racontiez déjà, vous appeliez les Camerounais à ne pas voter pour Maurice Kamto parce qu'il avait été au gouvernement de monsieur Biya. Puis, en 2019, comme frappé d’un éclair aux nuances insaisissables, vous avez opéré une métamorphose aussi soudaine qu’inexplicable. On vous a vu devenir le plus ardent des chantres, le plus enflammé des laudateurs, chantant les vertus du candidat du MRC et de l’APC avec une ferveur quasi mystique. Je repense à tous ces lives où votre voix vibrait d’émotion et votre regard s’embrasait de dévotion lorsque vous déclamiez ses poèmes engagés. Je vous regardais, suspendu entre fascination et incrédulité, vous élever dans l’extase d’un rêve où, peut-être, vous étiez lui, où, peut-être, c’était vous que vous chantiez à travers lui.

Et je me demandais quel mystère avait bien pu motiver une transhumance aussi fluide ? Quelle alchimie secrète avait retourné l’homme qui, quelques mois plus tôt, vomissait son fiel sur celui qu’il adorait maintenant ? Comment cet ancien ministre que vous méprisiez était-il devenu, du jour au lendemain, l’idole de vos jours et la prière de vos nuits ?

Certains, naïfs ou trop généreux, virent même en vous un nouveau Paul sur le chemin de Damas. Vous qui marchiez, décidé à briser ce mouvement, fûtes apparemment terrassé par une lumière venue d’ailleurs.

Mais vous n’avez jamais été Paul, n'est-ce pas, monsieur Nyamsi ?! Aucune lumière ne vous a jamais foudroyé. Vous n’avez pas troqué Saül pour Paul, vous n’avez jamais revêtu l’homme nouveau. Derrière votre masque trop transparent, il n’y avait ni foi ni renoncement, seulement l’instinct d’un loup cherchant un agneau dans la bergerie. Et pour cela, il fallait embellir le décor, peindre le berger sous les couleurs du miracle.

Faute d'avoir obtenu ce que vous espériez, vous voilà aujourd’hui revenu au point de départ, comme un comédien contraint de reprendre un rôle qu’il feignait d’avoir quitté, répétant inlassablement ce refrain poussiéreux que vous aviez mis en sourdine le temps d’une quête d’intérêts inavoués : "Maurice Kamto a été ministre sous Paul Biya pendant sept ans."

Je voudrais à ce propos, vous aider à aller plus loin. Maurice Kamto n’a pas seulement été ministre au sein du gouvernement de Biya. Il fut également vice-doyen et doyen des facultés de droit de Biya, professeur dans presque toutes les universités de Biya. Il a en outre défendu le pays de Paul Biya contre le Nigeria, arraché Bakassi à la dérive pour la ramener à Biya.

On l'a vu à l'œuvre dans ses différentes fonctions. On connaît son bilan. Il a servi « BIYA » sans voler, sans trahir, sans souiller son nom. Avec tous les budgets qu'il a gérés, il n'a pas détourné un seul centime. Aurions-nous pu dire autant de vous, si, par un malheureux caprice du destin, vous aviez eu accès aux mêmes ressources ? J’en doute fort. Votre récente condamnation en France pour détournement de fonds associatifs parle pour vous.

Vous dites "s'il faut parler, on va parler" ? Allez-y, parlez ! Mais dites quelque chose de neuf, quelque chose qui ne sente pas la naphtaline, qui ne soit pas l’écho fatigué de vos propres contradictions. Une chose est d'ailleurs de parler, une autre est de savoir ce que parler veut dire.

Car, comment un homme comme vous oserait-il reprocher à un autre d’avoir servi son pays quand vous-même vivez du pillage d’une autre nation ? Vous qui dealez avec Guillaume Soro, ancien mercenaire de Ouattara, ancien Premier ministre, ancien ministre de la Défense, ancien président de l’Assemblée nationale de ce Ouattara que vous traitez de "despote" et de "chameau" ?

Comment haïr Maurice Kamto, et aimer Soro presque autant que vous aimez votre femme. Sinon plus ? Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement ? C’est grâce à son argent – j’allais dire l’argent détourné des Ivoiriens – que vous nourrissez votre famille. Avant lui, c’était Blaise Compaoré, l’homme aux mains ensanglantées.

Un jour, j’espère que vous expliquerez aux Africains ce mystère insondable qui veut que le "grand révolutionnaire" des réseaux sociaux que vous êtes, en soit venu à privilégier le dictateur au peuple Burkinabé, l’assassin de Sankara à "Le Balai Citoyen", ce mouvement qui a libéré le Burkina Faso de l’emprise de votre ami ?

Même si, en vérité, vous ne préférez personne d’autre que vous-même, n'est-ce pas ? Vos alliances sont des miroirs où seul votre reflet compte, vos discours ne sont que des calculs enveloppés dans des idéaux de façade. C’est pourquoi, Valsero a raison de dire que vous êtes un intellectuel à gage. Non pas un penseur engagé, mais un commerçant d’opinions, un forgeron de discours au service du plus offrant. Tel est votre profil. Et ce n'est ni à Valsero, ni à Maurice Kamto que vous le devez. Votre trajectoire le crie haut et fort chaque jour !

J'ai lu que désormais, vous mettrez au compte de Maurice Kamto toutes les réponses de ses militants et sympathisants à votre manipulation. Pas de problème. Je tiens juste à vous rappeler que d'autres, plus outillés et plus vicieux que vous, ont essayé d'attirer son attention en vain. Quant à votre nouvelle croisade, nous savons déjà qui la finance. Nous savons d’où viennent les ordres, qui signe les chèques, qui passe les consignes, qui fait l'intermédiaire.

Il me reste tant à vous dire. Tant de vérités à révéler. Seulement, il n’est pas bon d’être exhaustif avec les hommes comme vous, car ils offrent toujours une nouvelle occasion de répondre.

En attendant, continuez de mener votre révolution dans votre bibliothèque, au chaud en France. Laissez Kamto mener la sienne dans la gueule du Lion".

Source: www.camerounweb.com