Marc Brys est quasi systématiquement piégé par une officine bien entretenue

Tant que Marc Brys se sentira piégé et dans l’inconfort, on ne saurait lui reprocher d’être sur la défensive. Comment expliquez-vous qu’au cours d’une conférence de presse de publication de la liste des joueurs, des journalistes à qui on déroule le tapis rouge à la fédération, posent au sélectionneur des questions relatives à l’élection du président à la CAF, sans qu’il n’y ait le moindre recadrage du Team press dont le rôle est de protéger le sélectionneur qu’il accompagne en conférence ?

Comment expliquez-vous que certains parents en mal dans leur retraite se retrouvent au sein de la fédération pendant et après la conférence de presse juste pour tenir des propos discourtois et irrespectueux envers le sélectionneur, sans qu’ils ne soient rappelés à l’ordre ?

Lorsque je dis souvent qu’il faut que le patron de notre football recarde ses fanatiques et laudateurs, on estime que je lui en veux ou alors que je m’acharne sur lui. Or je n’exprime qu’un ressentiment. Et je pense que Marc Brys aussi à travers ce qu’on appelle souvent dérapage dans son attitude, exprime juste l’inconfort et le malaise dans lequel il se trouve au Cameroun. On ne peut donc pas lui reprocher d’être sur la défensive : J’EXPLIQUE !

Brys aujourd’hui est quasi systématiquement PIÉGÉ par une officine BIEN ENTRETENUE qui conspire contre lui. Derrière le discours d’un air conciliant du président de la FECAFOOT vis-à-vis de Brys, se cachent des agissements contrariants et désobligeants de ses laudateurs, son armée cybernétique et ses alliés au sein de la presse. En face, Brys n’est pas con ! Il sait bien que tout est mis en œuvre pour le pousser à bout. Même les simples conférences de presse sont des moments de grande épreuve pour lui, avec des questions de journalistes complètement hors sujet, taillées sur mesure pour le sortir de ses gonds. À côté de ces journalistes en mission dont les médias sont connus pour leur proximité avec le patron de l’exécutif, il y a les GRANDS DÉFENSEURS, comme Fabien Bobo, Fidel Castro etc.

Ce sont des personnes qui normalement ne devraient pas se retrouver au tour du sélectionneur, mais on s’arrange à leur ouvrir les portes de la fédération lorsque Brys y est, question de faire le service après vente de la haine et l’acharnement contre le technicien belge face aux médias. Et Brys face à cette situation qu’il maîtrise, a le droit d’être sur la défensive.

Aujourd’hui, chaque événement de la fédération dans lequel Brys est convié est une sorte de guet-apens dans lequel les mains obscures acquises à la cause du patron de la fédération se mettent en œuvre pour nuire à Brys: et il le sait. Ne lui reprochons donc pas d’être sur la défensive. Pour que cela cesse, il faut que le patron de notre football, en plus de son discours aux apparences "conciliant", recadre publiquement ses fans et laudateurs, mais surtout qu’il se désolidarise publiquement de leurs agissements.