CNI en 48 heures: Mbarga Nguélé a remis à Ngoh Ngoh son précieux sésame en 1 heure

Ce vendredi 14 mars à Douala, un événement marquant a eu lieu avec l'inauguration du nouveau Centre de Production des Titres Identitaires, en présence d'importantes personnalités gouvernementales. Le Ministre d'État, Secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, a symboliquement reçu sa nouvelle carte nationale d'identité des mains du Délégué général à la sûreté nationale, devant une assemblée de nombreux témoins et invités.

La production sous 48h des nouvelles cartes nationales d'identité biométriques est désormais effective au Cameroun. Cette amélioration représente un grand soulagement pour des millions de Camerounais qui ont parfois attendu jusqu'à dix ans pour obtenir cette pièce officielle en raison des délais excessifs sous l'ancien système.

"Au Cameroun, finis les délais interminables pour se faire délivrer la carte nationale d'identité," confirment les autorités. Cette pièce officielle, qui manquait selon la Police nationale à 12% des Camerounais, peut maintenant être obtenue en seulement 48 heures. Les premiers demandeurs ont déjà reçu leur carte nationale d'identité biométrique, marquant le début d'une nouvelle ère dans l'administration camerounaise.

Le coût d'obtention a été revu à la hausse et les rendez-vous se font désormais exclusivement en ligne. "On ne croyait pas qu'en 48h, on pouvait nous délivrer la carte nationale d'identité, on remercie vraiment le gouvernement Camerounais," se réjouit Cabrel Mbouta, un jeune Camerounais qui fait partie des premiers bénéficiaires à Yaoundé.

Il reconnaît toutefois avoir rencontré quelques difficultés lors de son pré-enrôlement: "C'est mon oncle qui m'a aidé à faire le pré-enrôlement en ligne, ce n'était pas facile, mais parvenu à l'étape finale, tu paies les 10000 CFA demandés, et tu reçois un PDF de ton pré-enrôlement et puis tu viens retirer ta carte nationale en 48h au commissariat."

Avant le retrait, les demandeurs déposent un dossier physique qui renseigne sur leur filiation, profession et situation matrimoniale entre autres. Au commissariat de sécurité publique du 10ème à Yaoundé, de nombreux Camerounais se soumettent déjà à cette procédure.

"À ceux qui n'y croient pas encore, c'est bien effectif, vous pouvez essayer," lance avec enthousiasme un opérateur économique. "Le processus est vraiment bien et pas compliqué du tout," ajoute un jeune cadre d'administration.