Le Scandale de Marc Brys : quand le Sélectionneur ne reconnaît plus ses joueurs

Dans une scène qui ferait sourire si elle n'était pas si inquiétante pour le football camerounais, le sélectionneur des Lions Indomptables, Marc Brys, a laissé le pays entier bouche bée lors d'une conférence de presse récente. Interrogé sur Darlin Yongwa, un joueur qu'il avait lui-même convoqué lors du précédent rassemblement, Brys a simplement répondu : "C'est qui ?"

Cet échange surréaliste entre le sélectionneur belge et un journaliste camerounais met en lumière ce que beaucoup soupçonnaient déjà : Marc Brys semble être un simple porte-parole, récitant une liste de joueurs établie par d'autres. Comment expliquer autrement qu'un entraîneur ne reconnaisse pas le nom d'un élément qu'il a lui-même sélectionné ?

"Il est clair qu'on lui remet une liste qu'il se charge juste de lire. Le comptoir qui a été installé dans cette équipe est le plus grand de toute l'histoire", fustige un observateur proche de la sélection.

La dernière liste des 26 joueurs retenus pour les matchs contre l'Eswatini et la Libye soulève de nombreuses questions. Des absences notables comme celle de Jean-Charles Castelletto, en grande forme avec Nantes, ou celle de Harold Moukoudi font grincer des dents. Et que dire de l'absence de Fabrice Ondoa, alors que quatre gardiens ont été convoqués, dont Devis Epassy, évoluant dans un club chypriote ?

Le cas de Darlin Yongwa est emblématique de cette gestion opaque. Comment un joueur peut-il passer d'internationalement sélectionnable à "C'est qui ?" en l'espace de quelques semaines ?

Heureusement pour Brys, le prochain adversaire du Cameroun est l'Eswatini, 159e nation mondiale. Avec 110 places d'écart au classement FIFA, "il est logiquement attendu que les Lions Indomptables l'emportent sur un score de Rugby", comme le souligne avec ironie un supporter déçu.

Mais au-delà du résultat attendu, c'est la méthode qui pose question. Comment une équipe peut-elle construire une identité, un projet de jeu, quand son sélectionneur ne semble pas maîtriser l'effectif à sa disposition ?

En vue des matchs qualificatifs pour le Mondial 2026, les 19 et 25 mars prochains contre l'Eswatini et la Libye, les supporters camerounais espèrent que leur équipe nationale sera guidée par une vision claire et non par un système où le sélectionneur paraît déconnecté des réalités de son groupe.

"Brys a fait ses choix et l'heure est désormais à la mobilisation", affirme-t-on officiellement. Mais la question qui taraude les esprits reste : sont-ce vraiment ses choix ?