La somme hallucinante que rapportent les entreprises de Biya dans le pays

Biya Avances La terre ne ment pas

Wed, 26 Mar 2025 Source: www.camerounweb.com

L’activiste Jorel Zang révèle les montants stratosphériques des entreprises de Paul Biya installées sur le territoire. En dehors de tout ce que lui rapporte sa fonction présidentielle, le natif de Mvomeka’a est un très grand fan du travail de la terre, même si ce n’est pas lui-même qui se met au charbon.

Chantal Biya à ses hôtes : « Hier, le président ainsi que toute la famille et moi avons mangé la sauce d'arachide avec le ntumba provenant des plantains de nos terres ». Si la famille Biya, avec tous les milliards publics qu'elle utilise, a pu comprendre que malgré tout la terre est gage de pérennité financière, c'est que c'est une réalité.

Beaucoup de Camerounais méprisent le travail de la terre, car les gens veulent être uniquement dans les bureaux climatisés avec les vestes sur le corps. Mais la terre ne ment pas et même nos dirigeants milliardaires à fonds publics et les milliardaires tout court ont su le comprendre. Remarquez bien que pleins de dirigeants au monde à l'instar de Paul Biya sont d'abord et avant tout des grands propriétaires terriens et grands éleveurs.

Dans le cas des Biya via la ferme moderne du sud, ils ont une provenderie qui donne 7 000 œufs par jour, dont 210 000 œufs par 30 jours. Si on part dans la logique qu'un œuf coûte 100 francs CFA, cela veut dire que seulement pour la provenderie de cette ferme, les Biya sortent avec 21 millions de francs par mois, seulement pour les œufs si leur cible principale était le consommateur camerounais.

Or, il s'avère que tous les produits de la terre des Biya sont exportés à l'international, notamment en France dans les supermarchés et hypermarchés français et suisses, donc leur chiffre d'affaires, c'est 10 fois plus que la somme évoquée.

Par exemple, la ferme est le premier exportateur d'ananas en France, donc imaginez la fortune qui sort de Mvomeka'a. À côté de la provenderie, il y a l'étang de poissons, les bœufs, les moutons, les chameaux, les porcs, les chevaux, etc. À cela s'ajoute des hectares sur des hectares de bananeraies, de palmiers à huile, d'ananas etc.

Oui, on est d'accord que les fonds publics leur ont donné un coup de pouce, mais le but est de faire comprendre aux uns et aux autres qu’investir dans la terre sous toutes ses formes est gage d'autonomie. L'école et les gros diplômes, c'est bien, mais la terre et l'élevage ne trompent pas quand on sait capitaliser ses acquis.

Source: www.camerounweb.com