La candidature pour l’élection présidentielle
Le candidat Me Christian Bomo Ntimbane dévoile ses idées peu à peu au public. L’avocat veut diriger le pays, en remplacement de Paul Biya. Il précise ce que sa candidature à la présidentielle est et n'est pas.
1- Je suis le candidat de la majorité silencieuse, à savoir ces Camerounais qui ne disent rien, qui observent. Parfois désintéressés, les déçus de la chose politique. Ou encore les désespérés, qui ne croient plus en leur pays.
Ils s'inscrivent sur les listes électorales, mais ne votent pas. En 2018, ils étaient officiellement 3 millions sur les plus de 6 millions inscrits. Presqu’à égalité du nombre de votants. Ce sont ceux qu'on appelle les abstentionnistes.
2- Je suis le candidat de ceux qui n'ont jamais voté parce qu'ils ne croient pas qu'un changement est possible ou que la politique ne sert à rien. L'objectif étant de leur redonner confiance et raviver le rêve d'un grand Cameroun en eux.
3- Je suis le candidat des jeunes, des primo-inscrits qui vont s'inscrire pour la première fois sur une liste électorale.
4- Je suis le candidat réconciliateur de tous les Camerounais, un véritable pont entre nous. Je crois en la puissance de la réconciliation, qui unit pour faire de notre pays, une grande puissance.
5- Je suis le candidat serviteur. Car un bon président est celui qui sert ses citoyens.
Ce que ma candidature ne veut pas être :
1- Je ne veux pas être le pêcheur d'aquarium. C'est-à-dire un candidat qui va chercher, pour les débaucher, les militants des autres partis d'opposition ou les soutiens des candidats déclarés concurrents.
Sauf si volontairement et d'eux-mêmes, et dans l'exercice de leur liberté citoyenne, ils décident de sortir de l'aquarium qui les contenait pour suivre le projet politique que je porte pour notre pays.
2- Je ne veux pas être l'ennemi des militants du RDPC, mais l'opposant au système qu'ils défendent. Je crois que dans le RDPC, il y a aussi de patriotes qui aiment leur pays. C'est l'exemple de feu le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya qui a eu le courage patriotique lors du grand dialogue national de tracer les grandes lignes de l'avenir du Cameroun en opposition avec les positions et postures conservatistes de son parti. Même dans ce gouvernement, il y a des patriotes qui veulent travailler pour le Cameroun et dont j'évite de citer des noms pour leur éviter d'injustes représailles. Je travaillerai avec eux pour le bien de notre pays et de nos compatriotes.