Douala: une mauvaise nouvelle tombe pour le MRC

Marche Du MRC 780x440.png Image illustrative

Wed, 9 Apr 2025 Source: www.camerounweb.com

Une controverse administrative secoue l'arrondissement de Douala 5ème, où la dédicace d'un livre prévue demain a été brusquement interdite par les autorités locales, trois jours seulement avant l'événement.

BINYAM Pierre Emmanuel, cadre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), s'est vu retirer l'autorisation préfectorale pour la présentation de son ouvrage, initialement accordée deux semaines plus tôt.

Selon nos informations, le responsable politique avait déposé le 21 mars dernier une demande officielle pour organiser une séance de dédicace le jeudi 10 avril 2025, de 14h à 18h, dans la salle des fêtes de Nanfah à Bonamoussadi. Cette requête avait reçu l'aval du sous-préfet de Douala 5ème en date du 24 mars.

Cependant, dans un revirement inattendu, le même sous-préfet a annulé son autorisation le 7 avril, soit à peine trois jours avant la tenue de l'événement. La raison invoquée dans le document officiel d'interdiction stipule que "la mobilisation observée sur le terrain laisse croire à une campagne politique et non une dédicace du livre", constituant selon l'autorité une "menace de trouble grave à l'Ordre Public".

Cette décision de dernière minute soulève des questions sur la frontière entre activités culturelles et politiques dans la région. Le timing de cette annulation, à moins de 72 heures de l'événement prévu, amplifie également la polémique, les préparatifs étant vraisemblablement déjà bien avancés.

Contacté par notre rédaction, l'entourage de BINYAM Pierre Emmanuel dénonce "une décision arbitraire visant à museler les voix dissidentes" et envisagerait des recours légaux. De son côté, la sous-préfecture n'a pas souhaité apporter de précisions supplémentaires sur les éléments concrets ayant motivé ce changement de position.

Cette affaire intervient dans un contexte politique tendu où les activités des partis d'opposition font l'objet d'une surveillance accrue par les autorités administratives camerounaises.

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