L’activiste Jacques Jorel Zang s’en souvient comme si c’était hier. Il parlait d’un cas de violence conjugale sur sa page. Cette affaire connait un nouveau développement et il revient là-dessus.
Vous vous en souvenez ? Le 2 mai 2023, je vous annonçais l'assassinat brutal d'une compatriote. La jeune Victorine Manga avait été froidement tuée par son copain.
À la suite, le copain avait été retrouvé, jugé et incarcéré. Aujourd'hui, j'apprends que la justice a décidé de le relâcher après 2 ans passés en prison.
Que veut donc nous faire comprendre la justice camerounaise ? Que les féminicides ne sont pas trop graves ? Qu'on peut commettre un féminicide et s'en sortir en payant juste 52 000 francs CFA ou en faisant juste 2 ans de prison ?
Donc, c'est ce que valent les vies des femmes au Cameroun ? Je suis choqué et outré. Au final, c’est mieux que chacun applique sa justice désormais, car cela ne sert à rien de faire confiance à la justice camerounaise.
Ce tueur devait prendre perpète, car il viendra faire d'autres victimes encore. Je condamne fermement cette libération avec la dernière énergie.