NOSO: l'heure est grave, des mauvaises nouvelles tombent

Deplaces Noso Image illustrative

Tue, 15 Apr 2025 Source: www.camerounweb.com

Alors que les assassinats et enlèvements se multiplient dans les régions anglophones du Cameroun, la société civile tire la sonnette d’alarme. Les récentes attaques à Bamenda, où un policier a été tué et plusieurs civils retrouvés morts, illustrent une dégradation inquiétante de la situation sécuritaire.

Comme le rapporte Jeune Afrique, les populations du Nord-Ouest vivent un cauchemar quotidien, marqué par des fusillades nocturnes et des exécutions sommaires. « Les corps portaient des impacts de balles, des traces de tortures et avaient les mains jointes dans le dos », décrit le média, soulignant une recrudescence des violences à quelques mois de la présidentielle.

Face à cette escalade, des organisations locales dénoncent l’impasse sécuritaire. « Nous sommes entre le marteau de la répression et l’enclume de la rébellion », résume un militant des droits de l’homme, citant un précédent article de Jeune Afrique. Pour lui, la seule réponse militaire est vouée à l’échec.

Des voix s’élèvent pour réclamer un dialogue inclusif, en vain. La visite annoncée de Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale, suscite peu d’espoirs. « Yaoundé privilégie toujours la répression aux négociations », regrette un analyste politique.

Alors que la région s’enfonce dans la violence, la communauté internationale observe avec inquiétude. Sans une réelle volonté de dialogue, la crise risque de s’aggraver à l’approche des élections.

Source: www.camerounweb.com