Le journaliste et militant panafricaniste est décédé brutalement ce samedi à Bertoua
C'est avec consternation que nous apprenons le décès brutal de Patrick Sapack, homme de médias et figure du militantisme panafricaniste. Selon nos informations, il s'est éteint en fin de matinée ce samedi 19 avril 2025 à Bertoua, dans la région de l'Est du Cameroun, suite à un malaise soudain.
D'après des témoins, Patrick Sapack aurait été pris d'un malaise ce matin. Sa famille l'aurait immédiatement transporté vers l'hôpital, mais son état se serait rapidement détérioré durant le trajet.
Sa disparition survient alors qu'il venait de lancer un nouveau projet dans la région de l'Est, baptisé "Opération 4000 Signatures". Cette initiative visait à mobiliser les populations de la région qu'il appelait affectueusement "les fils du soleil levant".
Patrick Sapack s'était fait connaître notamment par ses chroniques intitulées "L'Éveil de l'Est", dans lesquelles il abordait des questions politiques et sociales avec un regard critique sur la gouvernance et certaines personnalités influentes de la région.
Le défunt avait connu un parcours professionnel mouvementé. Il avait notamment fait l'objet d'une détention de deux ans, une période difficile qu'il évoquait régulièrement dans ses prises de parole publiques.
Sa carrière journalistique et son activisme lui avaient valu une certaine notoriété, mais également des conflits avec diverses personnalités du paysage médiatique et politique camerounais.
Les circonstances exactes de sa mort restent pour l'heure floues. Certaines sources évoquent des suspicions sans qu'aucune preuve formelle ne vienne étayer ces allégations à ce stade.
Une enquête devrait être ouverte pour déterminer les causes précises de ce décès soudain qui plonge le monde médiatique camerounais dans l'émoi.
Hommages et réactions
Les réactions se multiplient déjà sur les réseaux sociaux, où ses collègues et sympathisants rendent hommage à un homme décrit comme "passionné", "engagé" et "déterminé".
"C'était un journaliste qui ne craignait pas de dire ce qu'il pensait, quelles qu'en soient les conséquences", témoigne un de ses anciens collaborateurs.