NOSO: l'heure est grave, un jeune du BIR assassiné dans des conditions atroces, les Ambas ont fait fort

Une information sensible vient d'être révélée par le lanceur d'alerte connu sous le pseudonyme de N'ZUI MANTO concernant un nouveau drame qui aurait touché les forces de défense camerounaises à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Selon ses révélations, un jeune sous-officier récemment sorti de la promotion 2022 aurait trouvé la mort lors d'une embuscade tendue par des combattants séparatistes ambazoniens.

Cette information, qui n'a pas encore été confirmée officiellement par les autorités militaires, s'inscrit dans le contexte d'un conflit persistant qui ensanglante les régions anglophones depuis 2016. Le lanceur d'alerte affirme que cette nouvelle victime porterait à 1742 le nombre de soldats camerounais tués depuis le début des hostilités, un chiffre nettement supérieur aux bilans officiellement communiqués.

Cette nouvelle révélation survient alors que les autorités camerounaises maintiennent un contrôle strict sur les informations concernant les opérations militaires dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Un conflit aux multiples facettes

La crise anglophone, déclenchée en 2016 par des revendications corporatistes d'avocats et d'enseignants, s'est rapidement transformée en un conflit armé opposant les forces gouvernementales aux groupes séparatistes qui réclament l'indépendance d'un État qu'ils nomment "Ambazonie".

Malgré les initiatives de dialogue, dont le Grand Dialogue National de 2019, et les opérations militaires visant à rétablir l'ordre, la situation sécuritaire demeure précaire dans ces régions. Les populations civiles continuent de payer un lourd tribut, prises entre les exactions attribuées aux séparatistes et les opérations de l'armée régulièrement critiquées par les organisations de défense des droits humains.